Plus vaste pays d’Afrique australe, l’Angola s’étend sur une superficie de 1 246 700 km² entre la République démocratique du Congo (RDC) au nord, la Zambie à l’est et la Namibie au sud. Toute la côte ouest borde l’océan Atlantique. La population s’élève à 28,81 millions de personnes, dont 2,48 millions vivent dans la capitale du pays, Luanda. L’Angola compte également un territoire enclavé entre les deux Congo, celui de Brazzaville et celui de Kinshasa. Il s’agit de Cabinda, une province séparée du reste du pays par une bande côtière d’environ 60 km et qui dispose, elle aussi, d’un accès à l’océan Atlantique à l’ouest.
Au nord du pays, le climat est équatorial ce qui a favorisé le développement de forêts tropicales à la végétation très dense. La faune qui y vit est très riche avec, notamment, un grand nombre de singes dont le colobe d’Angola, le gorille des plaines de l’ouest et le chimpanzé. Le littoral, en revanche, est désertique et abrite toute une faune typique de l’Afrique australe avec ses lions, ses guépards, ses buffles, ses impalas ou encore ses éléphants. L’intérieur des terres se scinde quant à lui en deux parties : les collines et montagnes – dont le point culminant est le Morro do Môco avec ses 2 620 m de haut – et une vaste plaine connue sous le nom de « haut plateau ». Le Zambèze, long de 2 750 kilomètres, le Kwanza, la rivière Lucala et ses célèbres chutes de Kalandula mais aussi plusieurs affluents du fleuve Congo sillonnent par ailleurs le pays.
L’Angola compte une douzaine de parcs nationaux dans lesquels vivent un grand nombre d’animaux rares comme le téraglin (ou saumon du Cap), la baliste à taches bleues ou encore l’albatros de Tristan ainsi que des espèces menacées telles que la grue royale, le chat doré africain et le lycaon. Parmi les principaux sites, on retrouve les parcs nationaux de Cameia, de Luando et de Kisama (ou Quiçama).
En 2015, le gouvernement angolais a doublé la taille des aires protégées dans le pays dans un souci de conservation de la biodiversité. A présent, près de 13 % du territoire fait partie d’un parc national ou d’une zone de préservation et l’objectif est d’atteindre les 17 % d’ici 2020, conformément au Plan stratégique pour la diversité biologique décidé en 2010 par la Convention sur la diversité biologique (CDB). L’Angola essaie par ailleurs d’enrayer le braconnage intensif et de développer l’écotourisme.
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