Dans une nouvelle étude de université McGill, les chercheurs ont découvert que les modèles de parole des oiseaux chanteurs sont similaires à ceux des humains. L’équipe rapporte que les oiseaux chanteurs et les humains ont tendance à utiliser des sons plus courts pour construire des phrases plus longues.
L’étude montre que le chant des oiseaux suit la loi de Menzerath : plus le tout est grand, plus les parties sont petites. Les experts pensent que ce modèle pourrait rendre la communication plus efficace en rendant les choses plus faciles à dire et à comprendre.
De plus, l’équipe de McGill suggère que chez les oiseaux chanteurs, des facteurs physiques tels que la fatigue musculaire et les capacités pulmonaires limitées pourraient également jouer un rôle dans la production de sons plus courts.
« Bien que nous constations la loi de Menzerath chez toutes les espèces d’oiseaux chanteurs que nous avons examinées, et que d’autres l’aient observée chez les primates et les manchots, nous ne sommes pas sûrs que cela reflète nécessairement une efficacité de communication améliorée chez les animaux non humains », a déclaré le professeur Jon Sakata, auteur principal de l’étude. . « Il est possible que ces modes de communication que nous avons observés chez les oiseaux chanteurs soient causés par des prédispositions et des contraintes physiques. »
Le professeur Sakata a souligné que les mécanismes cérébraux qui régulent la respiration et les muscles vocaux semblent être organisés de manière similaire chez les oiseaux et chez les humains.
Les chercheurs ont découvert les mêmes schémas de parole chez les oiseaux élevés par leurs parents et chez ceux à qui leurs parents n’avaient pas appris à chanter. Cette découverte conforte l’idée selon laquelle les éléments physiques jouent un rôle dans les schémas de chant.
« Les unités sonores individuelles émises par les oiseaux non instruits étaient très différentes de celles émises par les oiseaux généralement élevés », a déclaré le premier auteur de l’étude, Logan James.
« Cependant, les « règles » selon lesquelles ils organisent ces éléments aberrants sont impossibles à distinguer de celles des oiseaux généralement élevés. Ces résultats suggèrent que les prédispositions ou limitations physiques peuvent jouer un rôle dans la production de ces modèles de chansons.
L’étude est publiée dans la revue Biologie actuelle.
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Par Chrissy Sexton, Espèces-menacées.fr Rédacteur
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