Les chiens remuent la queue vers la droite pour les personnes qu’ils aiment

Une nouvelle étude menée par l’Académie chinoise des sciences de Pékin a révélé que les chiens ont tendance à remuer la queue vers la droite lorsqu’ils se trouvent à proximité de personnes qu’ils connaissent. Selon les experts, ce phénomène est dû au fait que le côté gauche du cerveau, qui contrôle le côté droit du corps, est l’endroit où sont traitées les émotions positives, comme celles déclenchées par la rencontre avec une personne aimée.

En utilisant un système de suivi de mouvement 3D, les scientifiques ont étudié comment dix beagles remuaient la queue lorsqu’ils étaient avec des humains pendant une séance de cinq minutes par jour pendant trois jours. Au total, les chercheurs ont analysé plus de 21 000 mouvements de remuement, y compris la distance et la vitesse à laquelle leurs queues se déplaçaient. Les résultats ont révélé que, à mesure que les chiens apprennent à connaître une personne, ils commencent à remuer la queue plus fréquemment vers la droite et moins fréquemment vers la gauche.

« Le passage à l’agitation du côté droit suggère que les chiens perçoivent l’étranger sous un jour plus positif au fil du temps », a déclaré Deborah Wells, experte en comportement canin à l’Université Queen’s de Belfast, qui n’a pas participé à l’étude.

« Les états émotionnels positifs et négatifs ont été associés à l’activation des côtés gauche et droit du cortex préfrontal chez l’homme », a expliqué l’auteur principal de l’étude, Yong Zhang, professeur de génétique et de biologie du développement à l’Université chinoise des sciences.

« Nous pensons que le remuement de la queue vers la gauche pourrait être accompagné d’une activation du cerveau droit, tandis que le remuement de la queue vers le côté droit pourrait être accompagné d’une activation du cerveau gauche dans le cortex préfrontal. »

Selon les auteurs de l’étude, ces résultats révèlent les caractéristiques sophistiquées et l’organisation du comportement de remuement de la queue des chiens lors des interactions avec les humains, fournissant ainsi un paradigme utile pour analyser les comportements sociaux des chiens et leurs mécanismes neuronaux sous-jacents.

L’étude est publiée dans la revue iScience.

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Par Andreï Ionescu, Espèces-menacées.fr Rédacteur