La banque est la première aux États-Unis à prendre cet engagement
Mise à jour : fin février, JPMorgan Chase est devenue la deuxième banque américaine à annoncer qu’elle ne financerait pas l’extraction de pétrole et de gaz dans l’Arctic National Wildlife Refuge. Lisez à ce sujet ici.
En décembre, Goldman Sachs est devenue la première banque américaine à annoncer qu’elle ne financerait plus de projets pétroliers dans l’Arctique, invoquant des inquiétudes quant à l’impact des forages sur les peuples autochtones de l’Alaska et les espèces menacées et sur leur contribution à la crise climatique. La nouvelle politique de prêt de la banque constitue une étape importante dans la lutte visant à préserver la plaine côtière de 1,5 million d’acres de l’Arctic National Wildlife Refuge, que le Congrès a ouvert au forage en 2017.
L’annonce de Goldman Sachs fait suite à des mois d’efforts de lobbying menés par le comité directeur des Gwich’in, le Espèces-menacées.fr et le Rainforest Action Network. La coalition de groupes environnementaux a rencontré à plusieurs reprises des représentants de grandes banques américaines tout au long de l’année 2019 pour les exhorter à modifier leurs politiques de prêt. Treize banques européennes et australiennes se sont également engagées à ne pas financer de forages dans l’Arctique.
Cette nouvelle politique pourrait indiquer que les grandes banques américaines, qui comptent parmi les principaux financiers des projets liés aux combustibles fossiles, commencent à répondre aux appels des militants du climat en faveur de politiques de lutte contre la crise climatique. « Nous allons continuer à faire pression », a déclaré Bernadette Demientieff, directrice générale du Comité directeur des Gwich’in. « Wells Fargo, Chase, Citibank, Ameris et Morgan Stanley, j’espère qu’ils relèveront le défi de s’engager aux côtés de Goldman Sachs à ne financer aucune activité dans le refuge arctique. »
Cet article est paru dans l’édition de mars/avril 2020 avec le titre « Goldman Sachs dit non au pétrole arctique ».
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