Gizmos et gadgets pour aider la faune sauvage à coexister avec ses voisins humains
Même si le Espèces-menacées.fr préfère une approche peu invasive, la conservation de la faune sauvage peut aujourd’hui être une entreprise de haute technologie. En utilisant les mêmes minuscules capteurs et transmetteurs de données qui alimentent nos appareils électroniques grand public, les biologistes peuvent suivre la localisation et les comportements des animaux avec des détails sans précédent, aidant ainsi idéalement les créatures à survivre dans des environnements de plus en plus dominés par les humains.
Dans les nids à flanc de falaise de vautours en danger critique d'extinction en Inde, faux œufs remplis d'électronique sera bientôt capable d'enregistrer les mouvements et les rotations pendant que les mamans oiseaux s'affairent dessus. Ces œufs électroniques collecteront également des données sur la température, l’humidité et l’exposition à la lumière ; une station relais téléchargera les informations. Les écologistes utiliseront ensuite ces données pour aider à imiter les conditions naturelles dans les programmes d'élevage en captivité.
L'entreprise technologique Microduino collabore avec le Centre international pour les oiseaux de proie sur ce projet.
Les ours bruns européens font leur retour dans les Alpes italiennes, mais ceux qui attaquent les ruches et les cours de ferme risquent d'être abattus. Pour prévenir les conflits, les gestionnaires de la faune équipent les « ours à problèmes » de colliers de transmission. Lorsqu'un ours s'approche d'une zone interdite, des capteurs déclenchent des sirènes et des lumières clignotantes pour effrayer l'animal.
Francesca Cagnacci, biologiste de la conservation, dirige ce projet.
Chaque hiver, les écloseries de la rivière Sacramento, en Californie, relâchent de jeunes saumons chinook pour rejoindre les poissons sauvages migrant vers la mer. Des centaines de ces saumoneaux élevés en ferme ont minuscules émetteurs acoustiques implantés dans leur ventre qui envoient des impulsions sonores régulières. Des microphones sous-marins suspendus dans la rivière détectent les signaux lorsque les poissons passent et une station de base télécharge les informations. Les gestionnaires de l'eau peuvent protéger le saumon en fermant les vannes d'irrigation et en éteignant les pompes jusqu'au passage d'un banc en migration.
Ce projet est géré par NOAA Fisheries.
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