Les universités publiques andalouses promouvront des projets innovants contre la sécheresse

Le la sécheresse est un phénomène extrême dont les limites sont difficiles à déterminer, qu'elles soient géographiques ou temporelles, et peuvent se transformer en catastrophe naturelle lorsqu'il n'existe pas de capacité de gestion adéquate des ressources en eau disponibles.

La sécheresse est une anomalie temporaire, qui peut durer plus ou moins dans le temps, caractérisée par une saison de précipitations inférieures à la normale dans la région. La cause initiale est le manque de pluie (sécheresse météorologique), situation qui se traduit par une insuffisance de toutes les ressources en eau nécessaires pour répondre à la demande existante (sécheresse hydrologique).

Étudier la sécheresse

Le Département de l'Université, de la Recherche et de l'Innovation a résolu d'accorder le universités publiques d'Almería, Cordoue, Grenade, Malaga et Séville 3,65 millions d'euros d'aide pour promouvoir 16 projets de recherche industrielle ou de développement expérimental qui répondent au problème de sécheresse qui touche l'Andalousie. Ce montant représente près de 46% des huit millions alloués par le Conseil pour cet appel, qui a attribué les fonds à 30 entités pour la mise en œuvre de 23 initiatives.

Parmi les 16 actions associées aux campus universitaires, sept d'entre eux seront développés individuellement et les neuf autres seront mis en œuvre en collaboration avec d'autres universités ou avec des entreprises, des pôles d'innovation ou des centres technologiques. Compte tenu de la nature des projets, dix proposent des solutions de développement expérimental, qui sont celles qui impliquent un travail basé sur des connaissances existantes obtenues grâce à la recherche et/ou à l'expérience pratique, et qui visent la fabrication de nouveaux matériaux, produits ou dispositifs. Ils étudient également la création de nouveaux processus, systèmes et services ou l'amélioration substantielle de ceux existants. D'autre part, les cinq travaux restants sont des recherches industrielles, avec des applications directes dans les secteurs productifs.

De même, les mesures contenues dans ces travaux visent à offrir des solutions, fondamentalement, dans le domaine de l'agriculture, la prévention des incendies de forêt, la réutilisation des eaux usées ou encore l'optimisation de la consommation dans les foyers.

Sur ce montant de 3,65 millions, le Université de Grenade (UGR) a obtenu le plus grand montant de subventions, avec un jeu de 912 703 eurospour mener à bien quatre initiatives, dont trois sont du développement expérimental et seront réalisées individuellement, et la quatrième est une recherche industrielle en collaboration avec le cluster d'innovation ONTECH (Association du Cluster Technologique et Biotechnique Granada Plaza).

Le premier de ces travaux propose, dans le domaine de l'agriculture, de la pêche, de l'eau et du développement rural, la réutilisation d'eaux usées exemptes de contaminants grâce au développement de microréacteurs photocatalytiques qui combinent l'impression 3D avec les propriétés uniques actives sous la lumière du soleil. La seconde est destinée effectuer un guide de communication efficace qui permet de générer des habitudes écologiquement durablesbasé sur des réactions implicites et objectives liées à la persuasion et au développement de modèles de prédiction comportementale, plutôt que sur les attitudes. La troisième proposition de l'UGR soulève appliquer des technologies de capture et d'amélioration de la qualité de l'eau basées sur de nouveaux matériaux hybrides poreux, les Metal-Organic Frameworks-MOF. Enfin, la quatrième action, dont l'entité coordinatrice est ONTECH, vise à développement et application de biofertilisants basé sur des consortiums sociaux microbiens résistants à la sécheresse et ayant un impact direct sur l’agriculture.

Le Université de Málaga (UMA) a été la deuxième institution en termes de volume de fonds, avec un contribution de 843 402 euros pour trois emploisdont un individuel et deux seront exécutés en régime coopératif. Ils projettent tous une solution de développement expérimental.

L'action individuelle subventionnée par l'UMA vise à concevoir un système d'alerte précoce intelligent qui contribue à améliorer la gestion des eaux souterraines dans les bassins versants urbains. Pour ce faire, un prototype sera fabriqué, capable de mesurer les paramètres de contrôle hydrogéologique à partir d'un ensemble de capteurs à faible coût. Concernant les projets collaboratifs, l'un d'eux, qui sera appliqué en collaboration avec l'Université de Cordoue (UCO), cherche établir un système avancé d'analyse et de gestion pour une utilisation efficace de l'eau d'irrigation grâce à des jumeaux numériques de pointe. L'autre, en collaboration avec l'Institut d'horticulture subtropicale et méditerranéenne La Mayora du CSIC, s'adresse assurer une production durable d’arbres fruitiers subtropicaux en Andalousieen tenant compte du fait que la disponibilité de l'eau d'irrigation a été réduite et qu'il est nécessaire d'utiliser une ressource en eau de moins bonne qualité.

Le Université de Cordoue (UCO) est en tête du classement par nombre d'initiatives, qui s'élève à cinq, une individuelle et quatre en collaboration avec d'autres entités, grâce à un financement du Département Universitaire de 802 592 euros. Parmi cet ensemble, trois concernent la recherche industrielle et les deux autres concernent le développement expérimental. Le premier projet, dans lequel elle intervient en tant que coordinatrice, envisage un service d'alerte et de gestion des ressources en eau en situation de sécheresse avec des prévisions saisonnièresà travers la définition et l'intégration d'un indice combiné de rareté de l'eau distribué, comme une combinaison de trois indicateurs de sécheresse : météorologique, agronomique, hydrologique, plus un quatrième lié à la qualité de l'eau.

Dans la modalité de coopération, il réalisera, en collaboration avec l'UMA, une performance de jumeaux numériques et de systèmes prédictifs pour la gestion de l'eau dans les communautés d'irrigation, ainsi qu'un système automatisé de prévention, de surveillance et de détection en temps réel du niveau de stress hydrique de la végétation et du risque d'incendieainsi que l'apparition d'une source de chaleur anormale. Le modèle serait autonome, alertant de la mortalité de la végétation et des seuils de risque d'incendie et vérifiant l'alarme via un réseau de capteurs et des vols automatiquement programmés de véhicules aériens sans pilote. Ce dernier travail sera lancé en collaboration avec la société Automatismos Itea.

Il met également en évidence les travaux qui seront étudiés, en coopération avec le centre technologique CETEMET et le centre IDAF, la résilience de la foresterie éco-hydrologique face à la sécheresse et l’amélioration des ressources en eau. La cinquième action, coordonnée par le pôle d'innovation AEI Smart City Cluster, sera développée en collaboration avec le CETEMET et la société Sustainable Technological Projects. prendra soin de Optimisez la consommation d'eau dans les habitations, les espaces communs des collectivités voisines, les locaux commerciaux ou industriels, vous permettant de surveiller les points de consommation et de détecter d'éventuelles fuites ou ruptures.ce qui générera des alertes précoces.

Le Département universitaire a résolu d'accorder le Incitatifs de l'Université de Séville (États-Unis) d'une valeur de 557 091 eurosqui sera utilisé dans trois initiatives, deux travaux de recherche industrielle et un travail de développement expérimental. Dans tous les cas, leur participation se fait par le biais de liens avec d'autres partenaires. Le but de l'initiative à laquelle elle participe en tant que coordinatrice est d'obtenir un outil autonome permettant la prise de décision concernant l'irrigation déficitaire des oliveraies.. À cette fin, elle a formé un consortium avec l'entreprise IG4-Agronomía et l'Institut des ressources naturelles et agrobiologie de Séville, du CSIC. Dans un autre projet, les États-Unis postuleront, avec les sociétés Cenit et Sensactive Technolog et sous la coordination d'ONTEC, une technologie basée sur l'intelligence artificielle pour détecter en temps réel la présence d'agents biologiques dans l'eau dans le but d'utiliser de l'eau régénérée.

Enfin, la proposition que ce campus a conçue avec les entreprises Rovimática et Soltel IT Solutions et le cluster d'innovation ONTECH s'appliquera un système avancé pour surveiller et gérer l’état de l’eau et la production agricolequi permettra d'utiliser des techniques d'irrigation à déficit contrôlé, en adaptant l'approvisionnement en eau aux besoins spécifiques de chaque cas.

Le Université d'Almería aura l'occasion de promouvoir deux initiatives de développement expérimental avec 539 500 euros accordée lors de l'appel. Dans les deux cas, il dirigera les travaux, qui Ils étudieront la régénération des eaux usées. Le premier d’entre eux se penche sur une nouvelle stratégie basée sur le procédé solaire chloro-photo-Fenton, avec ajout simultané de peroxyde d'hydrogène et d'hypochlorite de sodium. La combinaison des deux oxydants permet de réaliser le traitement de l'eau dans un délai plus court que dans d'autres procédés solaires, évitant également la génération de sous-produits de chloration. La deuxième action vise améliorer les performances des procédés de traitement des eaux usées à base de microalgues.

Les meilleures alternatives

Cet appel a établi dans ses bases que les participants pouvaient offrir des alternatives technologiques et innovantes à l’un des 25 besoins précédemment identifiés par le Conseil dans six principaux domaines d’intervention: agriculture, pêche, eau et développement rural ; industrie, énergie et mines ; durabilité, environnement et économie bleue; situations d'urgence et protection civile ; aménagement du territoire et logement et tourisme, culture et sports.

Les 25 besoins identifiés sont inclus dans le 'PLAnd SÉCHERESSE Andalousie'une plateforme d'innovation collaborative activée par le Département Universitaire dans la lutte contre la raréfaction de l'eau. Cet outil a émergé pour préciser les solutions possibles et les canaliser vers l'administration publique et le système productif andalou. L'initiative favorise le transfert de connaissances entre les différents agents du système de connaissances andalou et du tissu entrepreneurial et nous permet de gagner en efficience, rapidité et efficacité dans la recherche, les produits et les services en cours de développement dans différents domaines.

Les fonds accordés couvriront le les frais de personnel liés aux chercheurs, techniciens et autres personnels auxiliaires dédiés à ces activités, les dépenses en instruments et matériels, ainsi que les débours qui entraînent l'acquisition de brevets ou de services de conseil, entre autres aspects. Ce programme d'aide bénéficie d'un financement européen à travers le programme opérationnel FEDER Andalousie 2021-2027 et de ressources propres, conçu conformément aux lignes directrices de la Stratégie andalouse de recherche, de développement et d'innovation (EIDIA) 2021-2027 et de la Stratégie de spécialisation intelligente pour la durabilité de Andalousie, S4 Andalousie.