Le trou dans la couche d’ozone continue à se résorber
Découvert en 1985 au-dessus de l’Antarctique, le « trou » dans la couche d’ozone constitue l’un des premiers symboles des méfaits des émissions de gaz industriel. Mais bonne nouvelle ! Susan Solomon, professeur au MIT, vient d’annoncer dans un article publié le 30 juin dernier que ce trou se serait résorbé de plus de 4 millions de km², l’équivalent de l’Union Européenne, en l’espace de 16 ans.
Appelé « trou », l’expression était bien sûr une métaphore pour désigner la perte de plus de 60 % d’ozone dans la stratosphère. Cette couche de l’atmosphère a un rôle primordial puisque c’est celle qui absorbe une grande partie des rayons ultraviolets émis par le soleil. Ces rayons très nocifs sont notamment capables d’altérer l’ADN des êtres vivants, végétaux et animaux, et de provoquer des mutations. Ils sont également à l’origine des cancers de la peau. Si la couche d’ozone avait continué à s’appauvrir, les conséquences sur la biodiversité auraient pu être désastreuses.
Les émissions de gaz chlorés et CFC (pour chlorofluorocarbones) sont responsables de la formation de ce « trou ». Elles ont été interdites suite aux Protocole de Montréal de 1987.
Si les scientifiques prévoient une reconstruction complète de la couche d’ozone en Antarctique pour 2050, les regards et les inquiétudes se tournent à présent vers l’autre pôle, l’Arctique, qui a connu un taux record de diminution de sa couche d’ozone en 2011.
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