Nicolas Dupont-Aignan
Commentaire de la rédaction d’Espèces-Menacées.fr : Nicolas Dupont-Aignan dédie une partie entière de son programme au bien-être animal et aborde notamment le sujet des trafics animaliers et des usines à fourrure qui cause du tord notamment au vison d’Europe. Au niveau agricole, il propose de mettre fin à l’accumulation des normes et réglementations écologiques. Nicolas Dupont-Aignan souhaite également créer une troisième part commune à la Dotation globale de financement pour financer les investissements nécessaires à la préservation de l’environnement.
Bien-être animal
Encourager l’élevage de qualité et créer un label « bien-être animal ».
Soutenir et mieux répartir les refuges animaliers qui sont débordés.
Garantir le financement des associations de protection des animaux.
Mettre fin aux subventions des activités contraires à la dignité animale.
Encourager la création de fermes pédagogiques.
Lutter contre les trafics d’animaux et contrôler les importations.
Stopper le massacre des animaux pour leur fourrure (fermer les usines à fourrure).
Déposer un projet de loi reconnaissant la sensibilité des animaux dans le code pénal.
Agriculture
Soutenir une agriculture à la fois moderne et respectueuse du sol et de la terre et favoriser les agriculteurs français, notamment ceux qui se tournent vers l’agriculture biologique, par la création et la promotion d’un label unique « Fait en France ».
Interdire les OGM tels qu’ils sont créés jusqu’ici mais ne pas s’opposer systématiquement aux avancées de la science.
Mettre fin à l’accumulation des normes et des réglementations écologiques toujours plus absurdes !
Protéger et développer la petite faune sauvage en réhabilitant notamment ses espaces naturels et améliorer la régulation du gros gibier.
Environnement et énergie
Faire des collectivités locales le bras armé de l’écologie de proximité en créant une troisième part commune à la Dotation globale de financement (DGF). Cette nouvelle part de la DGF a pour ambition d’aider les collectivités à mettre en œuvre des pratiques ou réaliser les investissements nécessaires à la préservation de l’environnement mais dont le coût est un frein à leurs réalisations. Le versement serait conditionné par la réalisation d’un certain nombre d’investissements définis en amont.
Augmenter le réseau d’aires marines protégées ainsi que le nombre de parcs nationaux et régionaux.
Mettre en place une politique forte pour réduire les contaminants chimiques toxiques pour la santé : dans l’air, l’eau, l’alimentation, les tissus, l’ameublement etc.
La mer et la pêche
Créer un grand ministère de la Mer et de l’Outre-mer (composé des services de l’État et des structures publiques tant maritimes qu’ultra-marines du pays avec un cadre politique fort.)
Lancer un grand projet d’exploration et d’inventaire de la zone économique exclusive (ZEE), pour permettre une évaluation des ressources présentes et définir son potentiel industriel.
Mener des campagnes de recherches d’énergies fossiles le long de nos côtes en ayant le souci de la préservation de l’environnement.
Développer le tourisme maritime et l’accueil des navires de croisières.
Sanctuariser les « arrêts biologiques » rémunérées.
Simplifier la réglementation : uniformisation du principe du quota en journée de pêche ou en marée et non plus en kilos pour éviter la fraude et le rejet de poisson commercialisable lors de leurs atteintes.
Favoriser le développement de l’aquaculture de qualité, loin d’une aquaculture intensive.
Programme complet de Nicolas Dupont-Aignan
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