Difficile de ne pas être favorable à l’éolien, qu’il soit terrestre ou marin. Cette énergie renouvelable qui permet de produire de l’électricité à partir d’une masse d’air est en effet plus que séduisante sur le papier : elle permet de réduire notre dépendance énergétique à l’égard d’autres pays, mais aussi et surtout nos émissions de CO2. Dans un contexte où la consommation d’énergie n’a jamais été aussi élevée et devrait continuer d’augmenter dans les années à venir, la remise en question de l’utilisation des énergies fossiles est plus que primordiale.
La priorité, pour empêcher l’emballement du changement climatique et l’érosion de la biodiversité qui en découle, c’est donc la lutte contre le CO2. En cela, l’alternative que proposent les éoliennes semble attractive, d’autant plus que le parc nucléaire français – autre source d’énergie décarbonée – se fait vieillissant et a manqué cruellement d’investissements pour se moderniser ces dernières années. Surtout, cela rassure nos consciences de consommateurs effrénés et repousse plus loin dans le temps la question de la sobriété énergétique, qui risquerait de faire vaciller notre système économique basé sur la croissance quoi qu’il en coûte.
Mais comme toujours quand on parle de modèle énergétique, tout n’est pas aussi simple. Et oser questionner le bien-fondé de l’éolien en mer ne doit pas nous faire passer pour des extrémistes rêvant de retourner à l’éclairage à la bougie. Au contraire, cela doit permettre d’améliorer l’identification de sites candidats à l’installation d’usines éoliennes et l’adoption de mesures de compensation efficaces, afin de limiter au maximum les impacts sur une grande oubliée de tous ces enjeux énergétiques : la biodiversité.
L’éolien offshore en plein essor
Engagement politique fort
Au moment de la rédaction de cet article, la France ne dispose d’aucun site éolien offshore opérationnel. Mais cela ne devrait pas durer… Dans la lignée du Danemark, du Royaume-Uni et de l’Allemagne il y a déjà plusieurs années, la France a décidé de mettre les gaz sur l’éolien offshore. Sur le site du ministère de la Transition écologique, on peut lire :
« L’éolien représente le plus fort potentiel de développement d’énergie en milieu marin dans la décennie à venir. La France bénéficie du deuxième gisement d’éolien en mer en Europe après la Grande-Bretagne. L’Europe est le premier marché de l’éolien en mer au monde. »
Dans ses objectifs d’accroître la part du renouvelable dans sa production d’électricité, l’éolien en mer tient le haut de l’affiche. D’ici 2023, l’Etat souhaite atteindre une capacité installée de 2,4 gigawatts (éolien posé et flottant) et d’environ 5 gigawatts en 2028.
L’éolien flottant en est encore à ses balbutiements. Des fermes pilotes (voir carte plus bas) seront très prochainement testées en Méditerranée, où l’éolien posé serait compliqué à installer. Son avantage, c’est qu’il peut être installé plus loin des côtes et sur des sites profonds, alors que l’éolien posé exige généralement de ne pas dépasser les 50 m de profondeur. Attention, même si on parle d’éolien flottant, cela ne signifie pas que les éoliennes dérivent sur l’eau. Elles sont rattachées au sol par un système de câblage et reposent sur un flotteur, d’où leur nom d’éoliennes flottantes.
Sites éoliens en mer en cours et à l’étude en France
On l’aura compris, ces prochaines années seront synonymes de chantiers à tout va sur le littoral français. Plusieurs sites sont déjà en cours de construction ou à l’étude sur la façade Atlantique, dans la Manche et en Méditerranée.
C’est le cas par exemple de Fécamp, Dieppe-Le Tréport, Courseulles-sur-Mer, Saint-Brieuc et Yeu-Noirmoutier qui devraient tous être opérationnels d’ici 2026.
Saint-Nazaire, qui devrait être le tout premier site éolien offshore de France à être inauguré, est annoncé pour mi-2022. D’autres projets sont aussi en cours à Dunkerque, Gruissan, Faraman-Port-Saint-Louis-du-Rhône ou encore Leucate, ces trois derniers sites étant des fermes pilotes pour l’éolien flottant.
L’éolien marin progresse plus rapidement que l’éolien terrestre à l’heure actuelle. Il faut dire qu’il présente plusieurs avantages…
L’éolien marin VS l’éolien terrestre
D’abord, les éoliennes que nous sommes capables d’installer en mer sont plus puissantes que celles sur terre, en général 15 mégawatts versus 3 mégawatts, les pales pouvant être plus longues. Or, plus les pales sont longues, plus l’énergie produite est importante, ce qui explique pourquoi les éoliennes ont tendance à être de plus en plus grandes. Et puis, en mer, moins d’habitants résident près du site d’installation donc sont susceptibles de s’opposer au projet.
Autre argument de taille : l’énergie que peut produire une éolienne est meilleure lorsque les vents sont forts et réguliers, tout en restant cependant en-dessous des 100 km/h, car au-delà, l’éolienne se met en stand-by pour éviter d’être endommagée. Et cette relation est plus que proportionnelle : par exemple, si on multiplie la vitesse du vent par deux, l’électricité produite peut-être multipliée par deux au cube, c’est-à-dire par huit ! Les exploitants ont donc tout intérêt – à priori – à installer leurs éoliennes là où le vent est le plus fort, ce qui est souvent le cas en mer.
Dans son rapport « Futurs énergétiques 2050 », l’opérateur Réseau de Transport d’Electricité (RTE) ne cache pas le poids à venir donné à l’éolien en mer dans les mix électriques. Il dégage six scénarii possibles tenant tous compte de l’augmentation de la consommation électrique. Dans tous, RTE place l’éolien marin comme une solution à privilégier à l’avenir. Le scénario le plus bas confère à l’éolien marin un poids de 12 % du bilan énergétique global en 2050, et dans le plus haut, 32 %. Pour rappel, aujourd’hui il est nul, aucun site n’étant encore fonctionnel début 2022.
Et la biodiversité dans tout ça ?
Problème : on méconnaît grandement les impacts de l’éolien marin sur la biodiversité. Très peu d’études ont été menées, et la plupart du temps, sur quelques espèces seulement. Et puis, cette technologie étant encore récente et déployée par une poignée de pays, le recul n’est pas suffisant. Toutefois, de nombreuses inquiétudes existent du côté des scientifiques.
« Les impacts potentiels sur la biodiversité représentés par le développement de l’éolien offshore en France peuvent être très importants sur la biodiversité marine, en premier lieu sur l’avifaune reproductrice, migratrice et hivernante provenant de l’Europe entière ainsi que sur les chauves-souris migratrices ou locales, par mortalité ou perte d’habitat (par évitement des parcs), sur les mammifères marins par perte partielle d’habitats, et sur les habitats marins et espèces les composant, notamment les poissons, crustacés et mollusques par modifications physiques, hydrologiques et chimiques », extrait sur rapport du Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) publié le 6 juillet 2021.
Nuisances sonores
L’une des principales menaces de l’éolien offshore sur les espèces animales survient au moment de l’installation des éoliennes : le bruit du chantier produit en effet des nuisances colossales pour les animaux marins.
Il faut savoir qu’en dessous de la partie visible par les humains, sous la surface, l’éolienne est encore grande de plusieurs mètres de long pour s’ancrer dans le fond marin. Il existe plusieurs méthodes pour fixer l’éolienne dans le sol océanique, selon la nature et la typologie de ce sol. La plus répandue à ce jour en Europe est la fondation du monopieu : un énorme pieu de 500 à 1000 tonnes d’acier est enfoncé dans le sol marin et permet à l’éolienne de résister aux courants et aux vents. Le monopieu équipe actuellement 81 % des éoliennes marines en Europe. L’autre fondation, qu’on retrouve pour 10 % des éoliennes marines européennes, est la structure réticulée : une structure sur quatre pieds d’acier fixés dans le sol marin et pesant 300 à 1000 tonnes.
Ces méthodes impliquent de percer le fond marin à l’aide d’un marteau hydraulique pour enfoncer le gigantesque pieu dans le sol marin – ce qu’on appelle le battage de pieux –, ou encore de forer le substrat. Autant de techniques extrêmement bruyantes pour tous les animaux marins.
« Il s’agit là de sources de bruit très intenses qui peuvent durer plusieurs semaines, puis qui seront suivies d’autres sources de bruit dérangeantes avec les vibrations des éoliennes ou encore le va-et-vient des bateaux de maintenance, détaille Aurore Morin, chargée de conservation marine chez IFAW. C’est pour cela qu’il est important de mettre en place des mesures pour limiter cette pollution sonore, avec par exemple des rideaux de bulles pendant la phase de construction, réduisant les émissions sonores. »
A noter qu’un rideau de bulles permet d’atténuer de 10 à 20 décibels un chantier estimé à… plus de 230 décibels ! A titre de comparaison, une tronçonneuse en marche produit environ 110 décibels, donc deux fois moins. Quand on rajoute à cela le fait que le son se propage très loin dans l’eau, on imagine les dégâts potentiels…
Et puis, un site éolien offshore, ce n’est pas uniquement des éoliennes. C’est aussi un poste électrique basé en mer (composé d’équipements de transformation et de comptage de l’énergie produite), des liaisons sous-marines et souterraines pour ramener l’énergie produite jusqu’à un poste électrique de raccordement, installé sur terre, ainsi qu’une base logistique. Bref, toute une infrastructure marine et terrestre qui bouleverse les milieux naturels à long terme.
Les animaux marins
Cette pollution sonore peut avoir de graves effets sur les animaux marins alentour. Lorsque le bruit est intense, il peut créer des cas de surdité temporaire voire irréversible chez certains, ou des lésions plus ou moins graves.
Ce risque est particulièrement pris au sérieux pour les cétacés – dauphins, marsouins, baleines et cachalots – qui peuplent potentiellement la zone, car ces animaux utilisent les sons pour tout faire ou presque : se déplacer, repérer leurs proies et leurs congénères, se reproduire et communiquer… En cas de pollution sonore ou de lésions de l’oreille interne, une mère peut par exemple perdre son petit. Des cas d’échouages peuvent également se produire, même si la pollution sonore est une cause difficilement identifiable, à la différence de l’enchevêtrement dans des engins de pêche qui, lui, laisse des traces visibles.
Les animaux de la zone peuvent donc souffrir de lésions plus ou moins graves, et/ou déserter la zone à plus ou moins long terme pour se protéger. Or, les cétacés ne sont pas les seuls concernés, même si ce sont souvent d’eux dont on parle. En réalité, les poissons aussi sont affectés, car eux aussi sont sensibles au bruit. Et puis, la pollution sonore n’a pas seulement lieu pendant le chantier d’installation. Le bruit continu produit par les turbines en fonctionnement est réel, mais méconnu quant à ses effets à long terme sur la faune.
L’installation d’éoliennes peut également entraîner un brouillard sous-marin, causé par le déplacement de matières dans le fond marin pour les ancrer. A priori temporaire, ce brouillard peut cependant déboucher sur une pollution plus ou moins grave, car en remuant le fond, on remet en suspension des particules qui s’étaient posées au sol, et généralement, il s’agit de métaux lourds.
L’effet récif et l’effet réserve en question
D’autres voix s’élèvent en revanche pour tenter de prouver que la construction d’usines éoliennes le long de nos côtes pourrait avoir des effets positifs sur la faune et la flore marines. Le premier argument avancé est celui de l’effet récif, comme on l’appelle. C’est la théorie selon laquelle plusieurs espèces vivant habituellement sur des rochers finiront par se fixer sur les infrastructures nouvellement installées et favoriser le développement d’un nouvel habitat propice à de nombreuses autres espèces. Cela a pu être observé en Belgique par exemple.
« Les socles d’éoliennes peuvent potentiellement servir de récifs artificiels et alors s’avérer bénéfiques, à terme, pour ces espèces qui s’y seront fixées, nous expliquait Sam Hassani, biologiste spécialiste des mammifères marins et directeur de l’association Conservation des Mammifères et des Oiseaux marins de Bretagne. Mais pour en être sûr, il faut mettre en place des suivis et surveiller l’évolution dans la zone du parc éolien. »
Autre argument favorable à l’éolien marin : l’effet réserve. Une fois installées, les éoliennes seraient plus ou moins laissées tranquilles, à l’exception des opérations de maintenance nécessaires. Cela signifie qu’il n’y aurait ni pêche ni activités de loisirs, ni trafic maritime aux alentours de la zone, laissant les animaux tranquilles.
Impossible, en revanche, de quantifier ces effets, ni de les anticiper. Ils peuvent se produire, comme ils peuvent ne jamais survenir. L’effet récif semble plus adapté à des fonds sableux et non rocheux, par exemple. Et il a été constaté que les effets positifs diminuent dans le temps avec la prolifération d’espèces envahissantes. Quant à l’effet réserve, il met de côté les perturbations causées par les éoliennes elles-mêmes, et il se retrouve annulé si la surpêche se poursuit dans les alentours du site éolien.
Oiseaux marins et chauves-souris
Il n’y a pas que sous la surface que les animaux sont affectés par les éoliennes marines : la faune volante, composée des oiseaux mais également des chauves-souris – certaines espèces étant migratrices ou pouvant chasser jusqu’à plusieurs kilomètres autour de leur colonie, et donc potentiellement jusqu’au site éolien – sont également concernées.
Les oiseaux sont menacés de différentes façons. La première qui nous vient à l’esprit est le risque de collision avec les pales des éoliennes. Officiellement, il semblerait que, bien que réel, ce risque reste finalement marginal en comparaison avec d’autres. Du moins, c’est ce que disent les modélisations utilisées pour calculer ces pertes, puisque dans la réalité, il serait très compliqué de compter les cadavres d’oiseaux percutés par des pales, puis tombés en mer.
D’après le CNPN, les risques de collisions sont en fait accrus en mer en raison de quatre facteurs :
- par mauvais temps, les oiseaux migrateurs peuvent poursuivre leur route à basse altitude, dans la zone de danger éolien,
- ils peuvent aussi avoir besoin de se poser et pourraient envisager les bases émergées soutenant les éoliennes comme des perchoirs de fortune,
- les migrations nocturnes réduisent la visibilité,
- tout comme le brouillard créé par les éoliennes sous certaines conditions météorologiques.
Mais le principal danger vient surtout de la perte d’habitat, les oiseaux préférant éviter la zone où il avait jusqu’alors l’habitude de se nourrir, de se reproduire ou d’hiverner par exemple. C’est particulièrement grave pour les espèces ayant un rythme de reproduction lent, comme les puffins, les macareux, les guillemots ou encore les fous de Bassan.
Des impacts difficilement évalués
Finalement, beaucoup de choses dépendent du site choisi pour l’implantation du projet, du type d’éoliennes et des méthodes de fondation, mais aussi des matériaux utilisés… Autant de facteurs étudiés souvent trop tardivement, alors que le projet est déjà avancé.
« Des études ont été réalisées en mer du Nord, sur des parcs construits bien avant les nôtres en France, et ont surtout porté sur le marsouin commun, et un peu moins sur le phoque. Et les résultats sont plutôt divergents, résume Auriane Virgili de l’Observatoire Pelagis. Finalement, on se rend compte que cela dépend beaucoup de la localisation des parcs : certaines études ont montré une fuite des animaux jusqu’à 20 km autour de la source, ce qui correspond à une importante zone d’exclusion. Mais d’autres études ont révélé qu’il n’y avait pas forcément eu de réaction de la part des animaux, qui se sont contentés de rester dans la zone. Cela dépend aussi des mesures prises par le parc et des méthodes de construction choisies, ainsi que de la répartition des animaux avant le début du chantier. »
Et puis, nous ne disposons pas encore du recul suffisant pour connaître les effets à long terme d’un site éolien offshore. Pour rappel, le premier parc éolien marin d’Europe date de 1991 et a été inauguré en mer du Nord par le Danemark… il y a tout juste une trentaine d’années. Par ailleurs, il a été démantelé en 2017…
Principe de précaution
A défaut de mesurer avec fiabilité les conséquences des éoliennes offshore sur la biodiversité, des associations comme Sea Shepherd réclament que s’applique le principe de précaution. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
« Au prétexte de lutter contre le changement climatique, les promoteurs de l’industrie éolienne en mer se voient accorder des passe-droits qui seraient refusés à n’importe quelle autre industrie. Ils agissent comme un véritable rouleur compresseur autorisé à détruire le littoral et l’Etat, en les soutenant, se rend coupable d’un écocide. Nous ne gagnerons pas cette course contre la montre pour enrayer le changement climatique si nous sacrifions la biodiversité au passage », dénonce Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France.
L’attribution des sites pour les projets éoliens pose question. En attendant de développer l’éolien flottant, les éoliennes offshore doivent être fixées jusqu’à 50 mètres de profondeur, donc plutôt près des côtes étant donné la configuration de notre littoral, ce qui est moins le cas en mer du Nord. Et puis, certains regrettent que la biodiversité ne soit pas prise en compte plus tôt dans la prise de décision.
« Contrairement à certains pays européens où la biodiversité est prise en compte en amont dans le choix des localisations de parcs, comme en Allemagne, ce n’est pas le cas en France, où ce choix se fait en fonction des contraintes socio-économiques et militaires. La réduction des impacts sur la biodiversité n’est pas la priorité des promoteurs éoliens », regrette le CNPN.
En France, des projets éoliens peuvent tout à fait se construire dans des zones Natura 2000 et des aires protégées, par exemple. Ce critère n’est pas excluant. Ils peuvent aussi voir le jour dans l’habitat naturel d’espèces menacées et protégées, une simple dérogation de la préfecture suffisant à autoriser la poursuite du chantier. Des mesures de compensation sont parfois prévues, mais elles sont bien maigres en comparaison des dégâts potentiels. « A Saint-Brieuc, par exemple, on nous propose un petits livrets de sensibilisation à la présence de dauphins à destination des plaisanciers et un programme d’éradication du vison d’Amérique sur l’une des îles de la baie pour les oiseaux marins. C’est absolument ridicule », dénonce Lamya Essemlali.
En savoir plus sur l’éolien en mer
Pour aller plus loin dans vos recherches sur l’éolien marin, les projets en cours en France, la position du gouvernement et les impacts sur l’environnement et la biodiversité, voici quelques sources utiles :
- https://www.eoliennesenmer.fr/
- https://www.rte-france.com/analyses-tendances-et-prospectives/bilan-previsionnel-2050-futurs-energetiques
- https://newsletters.seashepherd.fr/images/septembre_2021/PROJET_FRANCAIS_D_USINES_EOLIENNES_EN_MER_-_UNE_BOMBE_A_RETARDEMENT_ECOLOGIQUE.pdf
- vidéos Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=xbdUlfYCRwc&ab_channel=LeR%C3%A9veilleur / https://www.youtube.com/watch?v=lDRQTJ0y-7Y&ab_channel=Sciencedecomptoir / https://www.youtube.com/watch?v=JccnggcUBk8&ab_channel=monsieurbidouille / https://www.youtube.com/watch?v=M_A5cm5Dp88&ab_channel=Lemondeencartes
5 Réponses to “L’éolien en mer : bonne ou mauvaise idée ?”
31.03.2022
Pierre-Jean BERNARDBonjour,
Pour éviter les colisions avec des animaux volants ne peut-on pas signaler les pales avec dessus des petites lumières clignotantes ou pas ?
Merci
31.03.2022
Jennifer MatasBonjour, étant donné la vitesse de rotation des pales (jusqu’à 280 km/h en bout de pale), signaler leur extrémité à l’aide de lumière ne permettrait pas d’éviter des collisions. Quant aux éoliennes en tant que telles, elles sont déjà balisées, notamment pour prévenir de leur présence les bateaux.
21.04.2022
TokjmIl y a un danger pour le climat ?
On sait que les vents entre la mer et le littoral sont essentiellement pour la régulation du climat. C’est pour ça que je m’inquiéte de l’impacte des éoliennes offshore sur l’échange des vents chauds et froid qui permet aussi l’apparition de nuages et regule la température.
22.03.2022
EvioL’éolien tel qu’il est proposé et … Imposé est une nuisance et un danger pour la faune et la flore . L’huile lubrifiante est extrêmement toxique , les effets de pressions turent oiseaux et chauves-souris . Il existent d’autre solution pour l’éolien , plus petites , en façade de bâtiments ou sur les toits , bien moins nuisibles .
08.03.2022
TewfikVous dites « un chantier estimé à… plus de 230 décibels ! A titre de comparaison, une tronçonneuse en marche produit environ 110 décibels, donc deux fois moins ».
Attention à ne pas confondre, 2 fois moins de décibels mais pas 2 fois moins de puissance sonore, le décibel étant construit sur une échelle logarithmique. Un décibel correspond approximativement à une multiplication de la puissance par 1,26 ; donc 110 décibels de plus ne multiplient pas la puissance sonore par 2 !