Les vautours noirs du Kentucky se déplacent vers le nord en raison du changement climatique et tuent chaque année davantage de bovins en raison de leur aire de répartition nouvellement élargie.
Les vautours sont connus pour manger des charognes (carcasses mortes) et, parce qu’ils sont des oiseaux de proie charognards très efficaces, ils constituent l’une des principales poubelles de la nature.
Les vautours noirs peuvent rapidement tuer sur les routes, mais ils sont également de redoutables chasseurs et contribuent de manière significative au déclin du bétail.
Le Journal du courrier de Louisville a récemment rapporté que l’augmentation des populations de vautours noirs faisait perdre aux agriculteurs entre 300 000 et 500 000 dollars d’animaux chaque année.
Les vautours descendent sur le bétail, crevant les yeux, ne laissant que le squelette et se cachant derrière. C’est un spectacle épouvantable et cela cause des problèmes majeurs aux agriculteurs.
Le changement climatique fait augmenter les températures et les vautours se propagent plus au nord à la recherche d’habitats plus favorables.
C’est une tendance observée dans de nombreuses régions, avec des écosystèmes entiers modifiés en raison de la température augmente. Mais pour ceux qui ne peuvent pas migrer vers des régions plus tempérées, le changement climatique entraîne un déclin démographique et augmente le risque d’extinction.
Le vautour noir a été observé hivernant jusqu’au Massachusetts.
Dans le cadre de la loi américaine sur les oiseaux migrateurs, les vautours sont protégés, ce qui signifie qu’il existe de sévères restrictions pour les agriculteurs souhaitant protéger leur bétail et leurs moyens de subsistance.
Il est possible d’obtenir un permis pour tuer des vautours, mais celui-ci coûte 100 dollars et limite le nombre d’oiseaux qu’un agriculteur peut tuer.
—
Par Kay Vandette, Espèces-menacées.fr Rédacteur
Payé par Espèces-menacées.fr
Crédit d’image : Pascal De Munck/Shutterstock
0 réponse à “Les oiseaux de proie charognards sont en augmentation en raison du changement climatique”