Espèces menacées
Espèces-menacées.fr
Le portail sur les espèces menacées et les animaux en voie de disparition
Navigation
  • Accueil
  • Animaux
    • Les mammifères
    • Les oiseaux
    • Les reptiles
    • Les poissons
    • Les insectes
    • Les mollusques
    • Les amphibiens
  • Actualités
    • Animaux sauvages
    • Environnement
    • Débats de société
    • 5 infos du mois
  • Monde
    • Afrique
    • Amérique du Nord
    • Amérique du sud
    • Asie
    • Europe
    • Océanie
  • Associations et ONG
  • Le saviez-vous ?
    • Animaux
    • Environnement

Un plus grand risque d’extinction pour les mammifères de grande taille dans le passé

Par Nicolas Guillot | Publié le 07.01.2024 à 12h01 | Modifié le 07.01.2024 à 12h01 | 0 commentaire
Earth Shop
Tweetez
Partagez
Enregistrer
Partagez
0 Partages

De nombreuses espèces de mammifères terrestres de grande taille ont disparu à la fin du Quaternaire, il y a entre 115 000 et 500 ans. Ces extinctions de mégafaune sont généralement attribuées aux conditions climatiques changeantes au cours de cette période, ainsi qu’aux impacts de la chasse par les humains. Cependant, toutes les espèces de mammifères n’ont pas disparu. Des recherches antérieures ont montré que les mammifères au corps plus grand couraient un risque accru d’extinction, même si cela ne raconte pas toute l’histoire.

Il existe de nombreux taxons de mammifères (groupes d’espèces apparentées), dont certains représentants ont disparu tandis que d’autres, de taille corporelle similaire, ont survécu jusqu’aux temps modernes. Jacob Dembitzer, de l’École de zoologie de l’Université de Tel Aviv, et ses collègues, ont émis l’hypothèse que la taille du cerveau pourrait également avoir été un facteur déterminant dans l’extinction des espèces de mammifères. Ils ont cherché à déterminer s’il existe une différence dans la taille du cerveau entre les espèces existantes (vivantes) et celles qui ont disparu à la fin du Quaternaire, après avoir pris en compte les différences de taille corporelle.

Pour ce faire, ils ont mesuré le volume endocast (une mesure de la capacité crânienne) de 291 espèces de mammifères vivantes et de 50 espèces disparues au Quaternaire supérieur. Au total, les chercheurs ont collecté des données sur les volumes de 3 616 spécimens de crânes, avec une médiane de trois spécimens par espèce, pour calculer la taille du cerveau. Ils ont utilisé des données de recherche précédemment publiées sur la masse corporelle des mammifères et les dates d’extinction.

L’espèce appartenait à un total de 10 ordres taxonomiques, dont neuf comptent à la fois des membres éteints et existants, ce qui signifie que des comparaisons ont pu être faites entre des espèces étroitement apparentées. Plus de la moitié de l’ensemble de données était composé d’espèces appartenant aux Xénarthrans (paresseux, tatous et fourmiliers), aux proboscidiens (mastodontes, mammouths et éléphants) et aux primates, ce qui reflète un bon échantillon d’espèces qui ont disparu à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Quaternaire.

Les conclusions de l’enquête, publiées dans la revue Rapports scientifiques, ont montré que le principal facteur corrélé au risque d’extinction était bien la taille, comme prévu. Cependant, la taille du cerveau était également un facteur prédictif important d’extinction. Dans un modèle de régression linéaire, les espèces existantes avaient des volumes d’endocast qui étaient en moyenne 83 % plus grands que ceux de leurs homologues éteintes de taille similaire. La taille du cerveau était encore 53 % plus grande chez les espèces existantes lorsque l’ordre des mammifères était utilisé comme effet aléatoire.

Les auteurs suggèrent qu’avoir un cerveau plus gros aurait prédisposé certaines espèces de mammifères à mieux faire face aux changements de climat, d’habitat et aux scénarios de prédation au cours de la fin du Quaternaire. Ils pensent que les différences dans la taille du cerveau peuvent expliquer pourquoi certains grands mammifères ont disparu (par exemple, le cerveau relativement petit Mammut américain) tandis que d’autres, comme les éléphants à gros cerveau existants (Elephas maximus et Loxodonta africain), Survécu.

Il est intéressant de noter que les espèces disparues des ordres de mammifères Notoungulata, Pilosa (paresseux et fourmiliers), Cingulata (tatous) et Diprotodontia (marsupiaux) possédaient, en moyenne, le plus petit cerveau (par rapport à la taille du corps) de toutes les espèces de l’ensemble de données). Presque aucune espèce de grande taille appartenant à ces ordres n’a survécu jusqu’aux temps modernes, car le risque d’extinction augmentait probablement avec la taille du corps et la petite capacité cérébrale.

Les auteurs proposent que, d’un autre côté, une plus grande taille de cerveau aurait pu aider des espèces de grande taille qui étaient de toute façon sujettes à l’extinction, à survivre. Un cerveau plus gros aurait pu aider les espèces à s’adapter rapidement à des changements tels que l’augmentation de la chasse par les humains, et aurait pu permettre à l’espèce de se souvenir de plusieurs sources de nourriture et d’eau dans un paysage en évolution.

—

Par Alison Bosman, Espèces-menacées.fr Rédacteur

Dans la même rubrique

  • Crazy: les téléspectateurs, les vues et le matériau optique thermique pour la vision nocturne pour tuer les loups en CantabriaCrazy: les téléspectateurs, les vues et le matériau optique thermique pour la vision nocturne pour tuer les loups en Cantabria
  • Découvrez les incroyables robots biologiques créés à partir de cellules humaines par des scientifiques!Découvrez les incroyables robots biologiques créés à partir de cellules humaines par des scientifiques!
  • Les orques sont des «massages» entre eux avec des alguesLes orques sont des «massages» entre eux avec des algues
  • Projet de gaz à Doñana: les raisons ne manquent pas de rejeter le projet et que la décision sur ce que dit la science est baséeProjet de gaz à Doñana: les raisons ne manquent pas de rejeter le projet et que la décision sur ce que dit la science est basée
Tweetez
Partagez
Enregistrer
Partagez
0 Partages

0 réponse à “Un plus grand risque d’extinction pour les mammifères de grande taille dans le passé”

Laisser une réponse Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont suivis d'un *


*
*

Newsletter

Qui sommes-nous ?

Ce site internet a été créé bénévolement afin de centraliser et de rendre accessible de l’information sur les espèces en voie de disparition. La finalité de notre action n’est pas seulement de créer une base de données. Nous souhaitons faire de ce site un média qui apportera de l’information, de façon régulière et actualisée, tirée à la source auprès des acteurs qui se battent au quotidien pour la sauvegarde de la biodiversité.

Dossiers

Les salamandres de France
Les différentes espèces de salamandres présentes en France
Les réserves de biosphère en France
Les réserves de biosphère en France
Les crocodiles les plus menacés au monde
Crocodiles les plus menacés au monde
Les petits mammifères de France
Petits mammifères de France

Voir tous les dossiers

Formez-vous pour travailler avec les animaux

Informations IFSA

Le saviez-vous ?

Triton ou salamandre, quelles différences ?
Triton ou salamandre, différences
Les araignées ne sont pas des insectes
Différences entre araignées et insectes
Non, toucher un oiseau tombé du nid ne le condamne pas à coup sûr
Oiseau tombé du nid, que faire ?

Voir tous les articles

Lexique - Newsletters - Mentions légales - Contact