Le Bureau of Land Management (BLM) vient de publier un plan visant à éliminer deux zones de gestion des chevaux sauvages et à réduire considérablement la troisième. Au total, cela supprimerait environ un million d’acres d’habitat de chevaux sauvages.
Le plan de l’agence se concentre sur une zone proche de Rock Springs, dans le Wyoming, connue sous le nom de Checkerboard. Les zones de chevaux sauvages qui doivent être « réduites à zéro » sont les zones de gestion de Salt Wells Creek et de Great Divide Basin.
Le BLM éliminera effectivement plus de 50 pour cent de l’habitat des chevaux sauvages dans le Wyoming. Le projet a été vivement critiqué par l’American Wild Horse Campaign (AWHC).
« Le Bureau of Land Management (BLM) vient d’approuver la plus grande éradication jamais réalisée de chevaux sauvages protégés par le gouvernement fédéral sur les terres publiques occidentales. Cela détruira ce que le BLM lui-même appelle « certains des chevaux sauvages et des habitats les plus époustouflants du pays » », a déclaré Suzanne Roy, directrice exécutive de l’AWHC.
« Cette action injustifiable est dictée uniquement par les intérêts privés de l’élevage et est en contradiction avec les souhaits de 88 pour cent des Américains qui souhaitent que les chevaux sauvages soient protégés dans la nature, là où ils appartiennent. »
À l’origine, le BLM prévoyait de gérer un troupeau voisin dans la HMA de White Mountain, y compris la boucle d’observation panoramique des chevaux sauvages de Pilot Butte, en tant que troupeau non producteur. Dans le cadre de ce plan, les animaux seraient stérilisés. Cependant, l’agence a modifié son plan face aux objections des habitants, notamment du conseiller municipal de Rock Springs, Tim Savage.
Le plan actuel est le résultat d’un procès intenté contre le BLM par la Rock Springs Grazing Association (RSGA). Le procès exigeait le retrait des chevaux de la région de Checkerboard, en faveur d’un élevage privé sur des terres publiques avec des baux ridiculement bas ainsi que sur des terres privées. En 2013, le procès a été réglé par le BLM avec un jugement de consentement. Aux termes du décret, il a été convenu que le BLM modifierait son plan de gestion afin de retirer les chevaux de la zone.
Les conclusions des poursuites intentées par l’AWHC ont conclu que le BLM n’a pas l’obligation de retirer les chevaux simplement parce qu’ils dépassent les limites arbitraires de population. Cependant, ils peuvent retirer les chevaux des terres publiques tout en les retirant des terres privées sans faire l’objet d’un examen en vertu de la loi sur la politique nationale de l’environnement.
Le projet du BLM visant à retirer les chevaux dans les enclos intervient alors que certains de leurs corrals hors champ sont déjà touchés par une épidémie d’une maladie contagieuse connue sous le nom de gourme.
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Par Zach Fitzner, Espèces-menacées.fr Rédacteur
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