Avant de partir, l’administration Obama s’intéresse aux ours polaires
Le Service de la faune et de la flore des États-Unis (FWS) a publié le 9 janvier dernier le plan final de gestion de la conservation des ours polaires. Il comporte des mesures de protection à court terme et insiste sur ce point. En effet, Greg Siekaniec, directeur régional du FWS en Alaska, précise que malgré la mise en place du programme, « si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter aux taux actuels tout au long du XXIe siècle, les ours polaires disparaîtront probablement de leur aire de répartition actuelle. » Ce plan final s’attaque lui à la « réduction des conflits entre les humains et les ours, à la protection de l’habitat et à la réduction des risques de contamination par les déversements d’hydrocarbures. » Ce programme, qui a été établi avec l’aide des communautés autochtones d’Alaska, d’ONG et de représentants d’industrie, prévoit également de mesurer l’efficacité de ses mesures en effectuant un suivi des populations.
Actuellement, on estime à environ 26 000 individus la population mondiale d’ours blancs, répartis en 19 sous-populations. Considéré comme « vulnérable » à l’extinction par l’UICN, l’ours polaire inquiète de plus en plus la communauté internationale. Une étude anglaise publiée début décembre affirme d’ailleurs qu’il est fort probable que la population d’ours blancs diminue d’un tiers dans les 35 prochaines années. Une nouvelle qui vient achever une année 2016 terrible en Arctique où des records de chaleur ont été notés.
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