Les forêts ancestrales de Tasmanie protégées par l’UNESCO
C’est une nouvelle dont la France a très peu parlé et qui a pourtant son importance. Après deux ans de bataille, l’Australie a annoncé, le 20 mars dernier, renoncer à l’exploitation des forêts de Tasmanie. Tout démarre en 2014 quand Tony Abbott, ancien Premier Ministre australien, demande à l’UNESCO le déclassement de milliers d’hectares de forêts de Tasmanie, immense île au sud de l’Australie. Le but ? Alimenter l’industrie du bois. Seul problème, une partie de ces forêts est classée au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1982. En effet, la Tasmanie, surnommée le diamant vert, possède l’une des dernières forêts pluviales tempérées du monde, sur une superficie de 1,4 millions d’hectares, soit 20 % de l’île.
En renonçant à l’exploitation des forêts classées, l’Australie suit ainsi les recommandations du rapport de l’UICN et du Conseil international des monuments et des sites (Icomos), transmis à l’UNESCO. Des recommandations qui s’expliquent par la biodiversité exceptionnelle de l’île : la Tasmanie compterait plus de 527 espèces endémiques.
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