Le génome du diable de Tasmanie se rebelle contre la maladie !
Le diable de Tasmanie est en danger d’extinction depuis plusieurs années déjà. La faute à un terrible cancer appelé DFTD : la tumeur faciale du diable de Tasmanie, fatal dans pratiquement 100 % des cas. Cette épizootie a déjà ravagé 80 % à 90 % de l’espèce Sarcophilus harrisii depuis son apparition en 1996, mais il semblerait que la science ait fait une heureuse découverte.
Publiée dans la revue Nature, une étude a prouvé que le génome de l’espèce a muté à une vitesse incroyable (quatre à six générations soit 8 à 12 ans) afin de résister au cancer. « Il y a sept ans, j’ai publié des études qui prédisaient que les populations de diables de Tasmanie devraient être à présent éteintes. Je suis très content de m’être trompé », souligne le Professeur Hamish McCallum, de Griffith University (Australie) et coauteur de l’étude. « Il semble que les diables se sauvent par eux-mêmes grâce à l’évolution », ajoute-t-il.
Cette réponse évolutive a été décelée grâce à l’étude de 294 diables de Tasmanie. Les scientifiques espèrent maintenant que cette résistance à la maladie pourra sauver l’espèce et proposent notamment l’élevage en captivité de spécimens l’ayant développée.
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