Lors d’un voyage fatidique sur l’île de la Dominique, des chercheurs de Clemson et de Harvard ont assisté à un paysage qui semblait avoir été ravagé par les forces impitoyables de la nature. Ils ont vu des forêts remplies d’arbres qui ressemblaient à des allumettes cassées, neuf mois seulement après le passage dévastateur de l’ouragan Maria, un ouragan de catégorie 5 qui a frappé l’île des Caraïbes avec des conséquences dévastatrices.
Cependant, malgré les dégâts infligés à 89% des arbres, avec 76% de ces arbres subissant des dommages majeurs, seulement 10% d’entre eux ont été tués. De nombreux arbres avaient même déjà commencé à repousser. Benton Taylor, un ancien étudiant diplômé du département de sciences biologiques de Clemson et maintenant professeur adjoint au département de biologie évolutionniste et organique de Harvard, a commenté cette découverte extraordinaire : « Ces forêts sujettes aux ouragans sont, à bien des égards, incroyablement résistantes même face à des ouragans extrêmement puissants. Ne minimisons pas l’ampleur des dégâts subis par ces forêts, ils étaient immenses, mais le fait que 90% des arbres aient survécu montre un niveau impressionnant de résistance. »
Alors que le climat mondial continue de changer, les ouragans sont devenus plus fréquents et plus violents. Cela a des implications sérieuses pour les régions du monde qui connaissent des perturbations d’ouragan régulières, car ces zones jouent souvent des rôles cruciaux dans le cycle du carbone, de l’eau et des nutriments, et sont considérées comme des « points chauds » de la biodiversité à l’échelle mondiale.
D’autres résultats ont montré que les arbres individuels plus grands et les espèces avec une densité de bois plus faible étaient plus susceptibles de se casser et de mourir, tandis que les arbres sur des pentes plus raides étaient plus sujets à être écrasés par d’autres arbres. Ces conclusions pourraient entraîner un changement dans les types d’espèces qui sont plus communs dans ces forêts avec une fréquence accrue des ouragans. Ce changement vers des espèces de plus petite taille et à haute densité pourrait avoir des conséquences importantes pour la faune, en particulier celles qui dépendent des grands arbres pour l’habitat et la nidification.
Benton Taylor, un autre chercheur impliqué dans l’étude, a souligné l’importance de comprendre l’impact des ouragans sur les populations d’arbres : « Les grands arbres ont tendance à subir plus de dégâts et de mortalité. Ces grands arbres stockent d’immenses quantités de carbone, et en Dominique, beaucoup de ces grands arbres créent des habitats uniques pour des animaux, comme les perroquets. Les données que nous avons obtenues sur la manière dont les différentes espèces et tailles d’arbres subissent des dommages par les ouragans peuvent nous aider à prédire l’avenir de ces forêts et les nombreux services qu’elles fournissent. »
Les conclusions de cette étude révolutionnaire ont été publiées en mars 2023 dans la revue Forest Ecology and Management dans un article intitulé « Rupture généralisée des tiges mais mortalité limitée causée par un ouragan de catégorie 5 sur l’île caribéenne de la Dominique. »
Les arbres sont une partie cruciale de l’écosystème de la Terre, ils nous fournissent de l’oxygène, stabilisent le sol et servent d’habitats pour diverses espèces sauvages. Cependant, tous les arbres ne sont pas égaux en termes de force et de résilience. Certains arbres sont mieux adaptés pour résister aux conditions météorologiques défavorables et d’autres facteurs de stress environnementaux que d’autres. Nous explorerons ce qui rend certains arbres plus forts que d’autres.
L’une des clés de la résistance d’un arbre est sa densité de bois. Les arbres avec une densité de bois plus élevée ont tendance à être plus forts et plus résistants aux facteurs de stress environnementaux tels que le vent, la neige et les parasites. Par exemple, les chênes ont une densité de bois élevée et sont renommés pour leur force et leur durabilité. En revanche, les arbres avec une densité de bois plus faible, comme le pin, sont plus vulnérables aux dommages.
Un autre facteur qui contribue à la force d’un arbre est son système racinaire. Les arbres avec des systèmes racinaires profonds et étendus sont mieux adaptés pour résister aux conditions météorologiques défavorables telles que les vents forts et les inondations. De plus, les arbres avec un système racinaire robuste sont mieux équipés pour absorber les nutriments et l’eau du sol, ce qui leur permet de pousser fort et en bonne santé.
La provenance de l’arbre joue également un rôle significatif dans sa force. Certaines espèces d’arbres sont naturellement plus résistantes que d’autres. Par exemple, les séquoias et les séquoias géants sont célèbres pour leur capacité à résister aux vents forts et aux tremblements de terre. Ces arbres ont évolué pour survivre dans des environnements spécifiques et sont adaptés aux défis qu’ils rencontrent.
Enfin, l’état de santé global de l’arbre est crucial pour déterminer sa force. Les arbres stressés ou en mauvaise santé sont plus vulnérables aux dommages causés par les facteurs de stress environnementaux. Des facteurs tels que la disponibilité de l’eau, la disponibilité des nutriments et les maladies peuvent tous affecter la santé et la force d’un arbre.
En conclusion, la force d’un arbre est déterminée par une combinaison de facteurs, dont la densité de bois, le système racinaire, l’espèce et la santé globale. En comprenant ces facteurs, nous pouvons mieux apprécier la résilience et l’importance des arbres dans notre environnement.
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