Ce terme est né de la contraction de deux mots : écologie et tourisme. L’écotourisme désigne donc une façon de voyager tournée vers la découverte de la biodiversité environnante, les écosystèmes et sites protégés. Ce concept a été créé par des scientifiques au Costa Rica dans les années 1980, qui souhaitaient mettre le tourisme à contribution de la protection de la nature. Les écotouristes visitent en effet des zones naturelles et souvent menacées aux quatre coins du monde tout en respectant l’environnement et la nature dans laquelle ils évoluent. Cette forme de tourisme s’éloigne donc sensiblement du tourisme de masse et les revenus engendrés apportent de réelles solutions sur le terrain.
Contrairement à l’éco-volontariat qui, lui, implique que l’on aide sur place une ou plusieurs associations de défense de la faune et de la flore, l’écotourisme n’est pas une forme de bénévolat au service d’organisations non gouvernementales. Les écotouristes sont bel et bien des touristes en vacances, qui ont choisi une autre façon de voyager. En revanche, il arrive souvent qu’une partie du prix de leur séjour soit reversé aux acteurs locaux de la protection de la nature et du bien-être des populations.
Comme évoqué précédemment, l’écotourisme constitue un véritable levier économique grâce auquel de nombreux projets sont actuellement soutenus dans le monde. Au Népal, par exemple, il participe activement à la protection du panda roux puisqu’il apporte des soutiens financiers aux populations pauvres voisines du petit mammifère et aide à la préservation de son habitat naturel.
Sur la lointaine et isolée île Kodiak au sud de l’Alaska, aussi, l’écotourisme joue un rôle de poids dans le développement économique de la zone. Les nombreuses espèces endémiques attirent en effet de nombreux visiteurs curieux de découvrir une biodiversité aussi riche, dont l’ours Kodiak, un ursidé proche de son cousin le grizzli mais qui détient le record de plus grand prédateur terrestre du monde avec ses 4 mètres de long et ses 800 kg. Au Rwanda et en Ouganda, aussi, de nombreux écotouristes se pressent pour tenter d’observer un gorille des montagnes dans son milieu naturel, soutenant par la même occasion la protection de cette espèce menacée grâce aux revenus créés. Et les exemples sont nombreux.
Pour faire de l’écotourisme, il est conseillé de se rapprocher d’une agence de voyage spécialisée. De nombreuses destinations sont aujourd’hui accessibles, comme le Costa Rica, Bornéo, Madagascar, la Tanzanie, ou encore le Mercantour en France !
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