On dit qu’une espèce est ovipare quand, après la fécondation, l’embryon se développe en-dehors de l’utérus de la femelle, à l’intérieur d’un oeuf. Etymologiquement, le mot « ovipare » est formé à partir de deux mots latins : « ovum » qui signifie « oeuf » et « parere » qui veut dire « enfanter ». Par définition donc, les ovipares pondent des œufs pour donner naissance à leurs petits.
A l’inverse des espèces vivipares, dont l’embryon grandit à l’intérieur de la femelle en étant nourri par un cordon ombilical ou via le placenta, chez les ovipares les apports nutritifs sont tous contenus dans l’oeuf qui abrite le petit jusqu’à l’éclosion. Selon les espèces, les oeufs sont pondus sur terre – ils peuvent alors être enterrés pour les cacher d’éventuels prédateurs comme chez la tortue ou non –, dans des arbres ou dans l’eau. De la même manière, les œufs peuvent être couvés par la mère ou le père, comme c’est le cas chez plusieurs espèces d’oiseaux, ou être abandonnés directement après la ponte. La présence d’un nid n’est, là aussi, pas une obligation. Cela dépend de l’espèce.
Il faut savoir que l’oviparité est le mode de développement avant la naissance le plus répandu dans le monde animal puisque la plupart des vertébrés sont des ovipares. Les oiseaux, la majeure partie des reptiles et de poissons, de nombreux amphibiens, insectes, crustacés et mollusques sont en effet des espèces ovipares.
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