Ovovivipare, ovoviviparité : définition simple de ce motEspèces-menacées.fr

Ovovivipare

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On pense souvent à tort qu’il existe deux types d’espèces animales dans le monde : les animaux ovipares et les vivipares. Ces termes désignent le mode de développement de l’embryon avant la naissance. Les ovipares pondent des œufs à l’intérieur desquels l’embryon se développe jusqu’à l’éclosion tandis que chez les vivipares, les petits se développent à l’intérieur du ventre de leur mère jusqu’à la naissance, ou terminent leur croissance dans leur poche ventrale chez les marsupiaux. Mère et petits échangent alors directement des nutriments et/ou de l’oxygène.

Le boa constrictor est ovovivipare.

En réalité, un troisième mode de développement existe : l’ovoviviparité. On dit d’une espèce qu’elle est ovovivipare lorsqu’après l’accouplement, la femelle produit des œufs qu’elle ne pond pas mais garde à l’intérieur de ses voies génitales. Comme chez les ovipares, les embryons tirent leurs nutriments des œufs pendant tout le temps de leur développement, et non directement de leur mère comme chez les vivipares. La différence, c’est qu’au moment de la naissance, l’éclosion se fait à l’intérieur de la femelle ou au moment de la ponte. Lorsqu’ils quittent le ventre de leur mère, les bébés sont donc parfaitement formés comme ce serait le cas pour des vivipares.

L’ovoviviparité est donc un mode de développement intermédiaire entre l’oviparité et la viviparité. Plusieurs espèces de poissons sont ovovivipares, notamment certaines raies et requins, mais aussi des reptiles. Ce mode de reproduction permet de mieux protéger les petits et de ne les libérer qu’une une fois qu’ils sont suffisamment développés… et donc prêts à affronter le monde extérieur.