Le mot préhensile est un adjectif que l’on utilise pour désigner une partie du corps qui a la capacité de saisir, de prendre quelque chose. Chez un grand nombre de primates et d’animaux arboricoles, la queue est souvent qualifiée de préhensile. Cette faculté leur permet de s’accrocher aisément aux branches et de se déplacer dans les arbres.
Le pangolin de Malaisie (Manis javanica), par exemple, utilise sa queue préhensile pour grimper aux arbres dans lesquels il aime se reposer durant plusieurs heures du jour. En revanche, tous les animaux vivant dans les arbres ne disposent pas nécessairement d’une queue préhensile : celle du tamarin pinché, aussi appelé tamarin à crête blanche, ne l’est pas. Sa queue ne lui sert qu’à stabiliser ses mouvements et ses sauts de branches en branches. Bien que vivant majoritairement au sommet des arbres, le panda roux n’a pas, lui non plus, de queue préhensile. Dans les océans, aussi, on peut croiser un être vivant dotée d’une queue préhensile : l’hippocampe.
Cet adjectif ne s’applique pas uniquement à la queue d’un animal. Chez le rhinocéros noir, par exemple, c’est sa lèvre supérieure que l’on qualifie de préhensile car, grâce à sa forme similaire à un doigt, elle est capable d’attraper les feuilles des arbres. La girafe, quant à elle, dispose d’une langue préhensile pouvant mesurer jusqu’à 45 cm et qui lui permet d’attraper des branches et des feuilles.
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