La Maison Blanche abandonne les garanties de construction de l’ère Obama contre la montée du niveau de la mer
Dans son approche désordonnée de la gouvernance, le président Donald Trump a un objectif primordial : effacer autant que possible l’héritage de son prédécesseur, Barack Obama. Son dernier effort en faveur de la déconstruction d’Obama est la révocation d’un décret signé par Obama en janvier 2015 qui empêchait les dépenses fédérales dans des projets d’infrastructure comme les écoles et les autoroutes qui pourraient être mis en péril par l’élévation du niveau de la mer. La règle d'Obama exigeait que les agences fédérales prennent en compte les projections scientifiques concernant la montée des eaux dans leurs plans, à la fois pour protéger les fonds des contribuables et pour éviter les pertes de vies humaines lors des tempêtes et des inondations. Selon le Pew Charitable Trusts, les inondations constituent déjà la catastrophe naturelle la plus courante et la plus coûteuse aux États-Unis ; De 1980 à 2013, les inondations ont causé plus de 260 milliards de dollars de dégâts.
Mais Trump a qualifié le changement climatique de « canular » : si le président décrète que les mers ne monteront pas, il n’est pas nécessaire de se préparer à la possibilité que cela se produise.
Voici Peter Gleick, cofondateur du Pacific Institute :
Selon des sources de Reuters à la Maison Blanche, la nouvelle directive vise à « rationaliser le processus actuel » pour les projets d'infrastructure. Mais alors que le président a promis de diriger le pays comme une entreprise, les vrais chefs d’entreprise prennent le changement climatique très au sérieux. Un exemple récent est celui de l’immense société d’investissement Vanguard, avec 4 000 milliards de dollars d’actifs ; il exige désormais que les entreprises dans lesquelles elle investit divulguent les risques liés au climat liés à leurs projets.
« Trump a clairement indiqué qu'il reconnaissait la menace d'une élévation du niveau de la mer lorsqu'il cherchait à construire un mur protégeant son parcours de golf en Écosse », a déclaré le directeur exécutif du Espèces-menacées.fr, Mike Brune. « Malheureusement, ce président n'accorde pas autant de valeur à la vie des Américains, à l'argent des contribuables et à nos communautés qu'à 18 trous. »
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