La sécheresse et les agents pathogènes exotiques dans les forêts méditerranéennes réduisent la production de feuilles et de fruits

Il Forêt méditerranéenne C'est l'un des Types de forêts qu'il y a et qui est très caractéristique des zones avec Climat tempéré méditerranéenavec des températures élevées, de grandes différences entre les stations et les pluies abondantes au printemps et en hiver (très bas le reste de l'année, puis c'est un climat aride).

Cette forêt est très caractéristique du bassin maritime méditerranéenbien qu'il se trouve également dans d'autres régions du monde, comme la Californie ou le Chili. Il La forêt méditerranéenne est la semi -ductifolio (c'est-à-dire qu'il a des plantes de feuilles vivaces et à feuilles caduques), présentant un grand nombre d'espèces marcessient, ou des espèces dont les feuilles meurent en hiver mais sont soumises au tronc pendant un certain temps.

Une équipe de l'Institut de Ressources naturelles et agrobiologie de Séville (IRNA) et le Station biologique de Doñana (EBD), Les centres de recherche du Conseil supérieur pour la recherche scientifique (CSIC), ont dirigé une simulation du scénario climatique de la seconde moitié du siècle pour évaluer le Effets de la sécheresse et des agents pathogènes exotiques sur les forêts méditerranéennes.

Les résultats, qui sont publiés dans le magazine Journal of Ecologydémontre une réduction de la production de feuilles et de fruits, ce qui se traduit par une diminution de la régénération de ces forêts.

La région méditerranéenne chauffe 20% plus rapidement que la moyenne mondialeexerçant une pression supplémentaire sur le Les écosystèmes déjà stressés en raison de la pénurie d'eau.

Aussi, sur ce territoire, Le nombre d'espèces envahissantes a augmenté de façon exponentielle au cours des dernières décennies en raison du commerce international élevéHomogénéité environnementale et haute densité des clients potentiels. Dans ce contexte, cette étude est née, dont l'objectif était d'évaluer Les effets négatifs de la sécheresse et des agents pathogènes exotiques sur les forêts méditerranéennes.

Infrastructure d'exclusion de pluie

Pour ce faire, une expérience sur le terrain a été développée pour laquelle des infrastructures d'exclusion de pluie ont été construites Forêts envahis par l'une des espèces envahissantes les plus dévastatrices de la planète: Phytophthora cannamomi.

Grâce à ces infrastructures, le scénario prévu a été simulé par les modèles de la Panel intergouvernemental de changement climatique (GIEC), qui estime que dans la région méditerranéenne, il pleuvra 30% moins au cours de la seconde moitié du siècle.

Parmi les résultats des travaux, il souligne comment l'existence de la sécheresse et des agents pathogènes amène les arbres à investir leurs ressources dans leur survie, en maintenant leur croissance et leurs niveaux de défenses chimiques et de réserves au-dessus de la production de feuilles et de fruits.

Une diminution de cette production réduit la capacité des arbres à effectuer la photosynthèse. Lorsque la feuille tombe de l'arbre, la contribution de la matière organique aux sols est également réduite, ce qui produit son appauvrissement.

Dans l'ensemble, Ces modifications entraînent une diminution de la régénération forestière. « Il est également remarquable le cas du chêne en liège, particulièrement sensible à la sécheresse et au pathogène P. cannamomi, étant donc les effets négatifs des agents du changement global plus élevés dans cette espèce.

Nos résultats semblent indiquer que Les forêts méditerranéennes subiront un processus de transformation, où les espèces et les agents pathogènes tolérants à la sécheresse seront l'écosystèmeconclut le chercheur principal de cette étude, Álvaro Gaytán, de l'Irnas-CSic.