MITECO a publié une étude récemment réalisée et pionnière en termes de sujet abordé, puisqu'elle traite de la mortalité des vertébrés sur les routes de notre pays, qui dépasse les 55 000 spécimens chaque année.
Le Ministère de la Transition écologique et du Défi démographique (MITECO) a lancé le neuvième rapport de la série « Documents pour la réduction de la fragmentation de l'habitat provoquée par les infrastructures de transport », intitulé 'Méthodologie pour l'étude et l'analyse de la mortalité des vertébrés dans les infrastructures de transport'. Cette publication, pionnière dans son domaine, a été possible grâce à la collaboration de centaines de bénévoles et à la validation scientifique de la Station Biologique de Doñana (EBD-CSIC).
La publication met en lumière l’urgence d’adopter des mesures de conservation et d’atténuation qui protègent la biodiversité et réduisent la mortalité de la faune sauvage sur les routes. Dans ce cadre, MITECO a approuvé en juillet de cette année le Stratégie de défragmentation des habitats affectés par les infrastructures de transport linéairesqui établit un cadre stratégique et des lignes directrices clés pour intégrer la biodiversité dans le développement de nouvelles infrastructures et atténuer les impacts négatifs des infrastructures existantes sur la connectivité écologique et la biodiversité.
La nouvelle parution Il comprend également des prescriptions et recommandations techniques normaliser et améliorer l’évaluation de la mortalité de la faune dans les infrastructures de transport. Sa préparation a eu la participation de techniciens de l'Administration Générale de l'État, du Ministère des Transports et de la Mobilité Durable, de la Direction Générale du Trafic du Ministère de l'Intérieur, et des communautés autonomes, des conseils provinciaux et des conseils, à travers le Groupe de travail sur la fragmentation de l'habitat.
Les résultats sont issus du projet SAFE (Stop Attacks on Endangered Fauna in Spain), financé et promu par MITECO.. La méthodologie de collecte, d'évaluation et d'analyse des données a été développée par l'EBD-CSIC, tandis que la coordination et la formation des volontaires ont été assurées par trois sociétés scientifiques de premier plan : l'Association espagnole d'herpétologie (AHE), SEO/BirdLife et la Société espagnole de la Conservation et l'Etude des Mammifères (SECEM).
Le projet SAFE a été récompensé par le Prix National de Diffusion Scientifique et de Science Citoyenne du CSIC lors de sa deuxième édition, un prix qui souligne sa contribution à la science et à la conservation de la biodiversité en Espagne. Cette publication renforce le L'engagement de MITECO pour la protection de la biodiversité et le développement d’infrastructures durables qui respectent et préservent les écosystèmes.
Étudier la mortalité des vertébrés
Les infrastructures de transport peuvent générer des effets importants sur les habitats naturels (y compris leur fragmentation), modifiant leur dynamique de fonctionnement. En plus des effets dérivés de cette fragmentation, les routes sont une cause directe de décès par écrasement ou écrasement, mais aussi par collision ou piégeage avec différents éléments de la route (écrans, clôtures, câbles, tendeurs, drains, etc.).
Malgré les effets mentionnés ci-dessus, Les informations sur la mortalité de la faune causée par le trafic routier sont rares et dispersées dans diverses sources.. Seuls les accidents, entendus comme des collisions avec la faune causant des dommages matériels ou personnels, bénéficient d'une couverture nationale et d'une surveillance permanente permettant d'identifier les espèces les plus touchées et les zones à risque particulier. Cependant, l’ampleur du problème pour les vertébrés qui ne provoquent pas d’accidents de la circulation (reptiles, amphibiens, petits oiseaux et mammifères) n’est connue que par des études à plus petite échelle qui, en outre, ne font généralement pas l’objet d’une surveillance à long terme.
Il est difficile de proposer des solutions car la véritable ampleur du problème n’est pas connue. Donc, Il est crucial de quantifier correctement cet impact réaliser une première évaluation des groupes taxonomiques les plus touchés et, par la suite, évaluer les conséquences au niveau de la population, de la répartition géographique, etc.
Le document présenté révèle un fait effrayant : les infrastructures de transport pourraient affecter jusqu’à 55 millions de vertébrés par an. Pour cette raison, la publication souligne l'urgence d'adopter des mesures de sécurité conservation et atténuation qui protègent la biodiversité de ce type d'accidents.
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