Présentation du renard de Darwin
Le renard de Darwin est un mammifère de l’ordre des carnivores. Il est du genre « Lycalopex » : un type de canidés que l’on rencontre en Amérique du Sud. Pseudalopex fulvipes a été découvert pour la première fois en 1834, sur l’île de Chiloé (au large du Chili), par le naturaliste Charles Darwin.
Auparavant classé en danger critique d’extinction, l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a baissé à « en danger » le statut de l’animal en 2016.
Localisation du renard de Darwin
Ce petit canidé peut être observé dans deux endroits distincts :
- « Chiloé National Park », sur l’île de Chiloé :
Ce parc national englobe en grande partie la forêt tropicale de l’île de Chiloé. Sa surface fait plus de 430 km².
- « Nahuelbuta National Park », sur le continent chilien.
Celui-ci est environ 5 fois et demi plus petit que le parc précédent. Sa biodiversité est composée de différentes espèces telles que le cougar (Mountain lion), le pudu, etc…
Il y a 15 000 ans, l’île de Chiloé était rattachée au continent par un pont de terre. Celui-ci a disparu suite à la montée du niveau des océans, ce qui a scindé en deux la population du renard de Darwin. On a découvert en 2016, que la zone d’occurrence de Lycalopex fulvipes était plus importante que préalablement pensée, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour l’espèce.
On estime aujourd’hui qu’au minimum 412 individus résident sur l’île de Chiloé et 227 sur le continent Chilien. Mais il est fort probable que les vrais chiffres soient supérieurs à ces estimations.
Menaces qui pèsent sur ce canidé menacé :
Durant l’hiver, le renard de Darwin s’écarte des zones protégées. Il essaye de trouver des conditions plus douces mais en faisant cela il se met en grand danger.
Les chiens présents dans les parcs nationaux et aux alentours sont la cause principale de la régression de l’espèce. Les chiens sont interdits dans les parcs, sauf s’ils entrent avec leur maître. Les renards de Darwin sont souvent victimes d’attaques physiques qui entraînent des blessures amenant des maladies mortelles pour l’animal.
« La menace principale semble être l’abandon dans les parcs des chiens domestiques qui est très courant, ils vivent tout autour du Sud du Chili », indique Jaime Jiménez, un écologiste à l’Université de «los Lagos» dans Osorno, au Chili, « même les gardes chasse ont des chiens ».
L’environnement du renard de Darwin est de plus en plus restreint. La construction de routes, ou de chantiers ne fait qu’aggraver la situation. La déforestation et le braconnage sont aussi un point majeur à la disparition de l’espèce.
Effort de conservation du renard sauvage
Beaucoup d’actions sont menées afin de protéger ce petit mammifère. Pour commencer, des lois chiliennes ont été mises en place contre le braconnage depuis 1929.
Quelques zoo essayent de prendre en charge des couples de renards afin de préserver leurs espèces, notamment le « Temuco Zoo » au Chili.
Nous savons aussi que la principale cause de décès de ces animaux est la contamination par les chiens. C’est pourquoi des études sont en cours afin de déterminer quelles sont les maladies qui touchent ces renards et des remèdes sont en cours d’élaboration.
En savoir plus
Le renard de Darwin a un pelage brun foncé. Il a la particularité d’avoir des tâches rouges sur le haut de la tête et détient des pattes bien plus petites que ses voisins. Son poids est compris entre 2 et 4 kg.
Cet animal préfère agir la nuit que le jour. Il se nourrit essentiellement de mammifères, de reptiles, de coléoptères et d’invertébrés. Cette espèce habite exclusivement dans les forêts humides et tempérées d’Amérique du Sud.
Reproduction de Pseudalopex fulvipes :
Le renard de Darwin ne s’hybride pas avec les autres espèces du même genre. Il se différencie des autres par sa petite taille et sa couleur de poil plus sombre.
Chez le renard, comme chez la plupart des mammifères sauvages, la reproduction a lieu par saison. L’hiver est la saison des amours. La femelle mettra bas à une portée d’environ 5 petits pour une gestation d’environ 2 mois.
21 Réponses to “Le renard de Darwin”
09.09.2015
DorianUn magnifique renard. Dommage qu’il soit en voie de disparition. En tout cas les informations qu’il me fallais pour mon devoir en SVT étaient là. Un très bon site, bonne continuation.
31.05.2015
madelyn davisMerci Tara Wara tu a repondu a une question pour un projet de sciences .
17.04.2015
Attar marwabientôt il restera plus d’animaux à cause de ces braconniers
il restera que des hommes il faut protéger ces animaux même s’ils sont dangereux ou carnivores ce sont des êtres vivants ils ont le droit de vivre tout comme nous même s’ils ne sont pas de notre espèce ce sont des êtres vivants protégeons ces animaux
30.03.2015
isaacC’est ca le problème des causes environnementales a la con, et c’est bien visible sur ce site : la quasi totalité des amphibiens, des reptiles, des insectes, et tout autre animal ne ressemblant pas a Simba ou Rouky sont snobés, on ne les voit pas, on ne voit aucun commentaire de soutien ou quoi que ce soit. Aucune asso, rien, juste une page internet n’attirant l’empathie de personne. L’environnement sera sauvé quand lorsque l’on comprendra que la nature est un tout et non pas une belle frimousse.