Création et objectifs de la SOPTOM
Le nom SOPTOM signifie Station d’Observation et de Protection des TOrtues et de leurs Milieux. A l’origine, cette association avait pour but la protection de la très menacée tortue d’Hermann, seule tortue terrestre de France. De nos jours, l’association s’est étendue à l’étude et la protection de l’ensemble des tortues, terrestres et aquatiques, françaises et exotiques.
Le Village des Tortues
Dans ce but, la SOPTOM a fondé en 1988 le Village des Tortues, situé actuellement à Gonfaron, dans le Var, mais qui devrait déménager d’ici 2017. Ce site de deux hectares est unique en France. 100 % dédié aux chéloniens, le Village des Tortues est ouvert au public qui peut, comme dans un parc animalier, observer dans chaque enclos, bassin ou serre des espèces différentes. Néanmoins, ici, le but premier n’est pas la démonstration au public mais la protection des tortues et leur réintroduction. Pour cela, l’association a également créé une clinique, le premier centre médical dédié aux tortues d’Europe, et une nurserie.
Des espèces des 4 coins du monde
Si au village les chéloniens les plus nombreux sont bien les tortues d’Hermann, aussi appelées tortues des Maures, une trentaine d’espèces différentes sont présentées au public. Certaines proviennent de particuliers qui souhaitent rendre leur liberté à leurs animaux, d’autres, de saisies des douanes.
Il est important de rappeler le rôle pédagogique de l’association SOPTOM qui milite pour que les tortues ne soient plus perçues comme des animaux domestiques mais bien comme des animaux sauvages, menacés par la destruction de leurs milieux naturels. D’ailleurs, l’association a ouvert deux autres « villages », un à Madagascar, où il protège notamment les tortues rayonnées, l’autre au Costa Rica. Deux autres projets, en Australie et au Maroc, sont à l’étude.
Mode de gouvernance
La SOPTOM a été créée en 1986 par Bernard Devaux et David Stubbs, qui sont respectivement aujourd’hui directeur et président de l’association. En 1992, un conseil scientifique est nommé. Il est composé de 5 membres, herpétologues, les spécialistes des reptiles, vétérinaires ou autres scientifiques.
Le pôle animalier est composé de Nicolas Jarde, responsable animalier, et de Stéphane Gagno, chef animalier. Le pôle scientifique est géré par Sébastien Caron, responsable scientifique, et Jean-Marie Ballouard, chargé de mission.
Mode de financement
La station d’Observation et de Protection des TOrtues et de leurs Milieux est une association de loi 1901, un statut très réglementé qui ne lui permet pas de distribuer de bénéfices. Pour autant, le modèle économique de l’association doit lui permettre d’être pérenne et de se développer. Ainsi, l’association se finance grâce aux tickets d’entrée du Village, aux produits dérivés vendus sur place en boutique ou sur le site internet, mais également via les adhésions à l’association et aux parrainages des tortues.
Bon à savoir
Le Village des Tortues est le 3ème site le plus visité du département du Var avec 100 000 personnes par an.
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NDLR : Vous êtes nombreux à nous écrire en pensant contacter la SOPTOM. Attention, en commentant cette page, vous restez sur le site www.especes-menacees.fr, votre commentaire ne sera donc pas lu par l’association. Pour les contacter : 04 89 29 14 10 ou INFORMATION@SOPTOM.FR
47 Réponses to “SOPTOM – L’association de protection des tortues d’Hermann”
31.05.2021
PIRSONBonsoir, j’habite Figanières et mon logement jouxte une forêt dans laquelle vivent des tortues d’hermann. Je viens d’apprendre que la forêt (naturelle) va être abattue pour laisser place à des vignes. Nous avons déjà râler car plusieurs parcelles dans laquelle vivent ces tortues ont été détruites pour laisser place à des vignes qui font un rosé de bien piètre qualité… mais qui servent à faire du volume pour les châteaux de la plaine.
Que peut-on faire pour arrêter ce carnage ?
02.06.2021
Jennifer MatasBonjour, nous avons fait passer votre message à la SOPTOM et voici sa réponse : « malheureusement, la plantation de vignes est un vrai fléau depuis des années et le phénomène s’accélère depuis quelques temps sous la demande croissante de rosé en provenance de Chine notamment. La Chambre d’agriculture a lancé sa campagne de reconquête des friches agricoles et les demandes de défrichement/débroussaillement abondent. Nous suivons cela de près dans le cadre du PNA Tortue d’Hermann et nous nous portons partie civile quand il le faut, au cas par cas ».
06.06.2020
GAILLARDOUn joli mâle tortue s’est invité dans mon jardin maintenant depuis 3 semaines. Je l’héberge en espérant que son propriétaire se manifeste mais hélas…. mon jardin n’est pas arboré, au sol carrelage extérieur et pas de coin ombragé,les fortes chaleurs vont arriver et la pauvre bête se brûlerait les pattes et d’autant plus que nous déménageons dans quelques mois. Je ne pourrai pas continuer à le garder et il ne doit pas être bien heureux dans cette situation. Serait il possible de l’emmener auprès de ses copains au village ou autres afin d’aider de ce beau mâle. Merci
24.05.2020
MansouxTrouvée en revenant des courses une tortue je ne sais pas quoi en faire j’habite l’Aude
25.06.2019
pilloixpouvez donner votre bon numéro de téléphone car on tombe sur un cabinet d’avocats !!!
25.06.2019
Rédaction Espèces MenacéesBonjour,
Nous venons de modifier le numéro, celui indiqué en bas de l’article permet de joindre le Village des Tortues, qui abrite la SOPTOM.