L'île d'Alborán est une Îlot espagnol de forme triangulaire et d'origine volcaniquesituée dans la partie occidentale de la mer Méditerranée, à distance des côtes du Maroc, à environ 55 km au nord et 85 km au sud de la province d'Almería.
C'est une possession espagnole depuis 1540, date à laquelle elle fut prise au corsaire tunisien Al-Borany lors de la bataille d'Alborán. Il appartient à la municipalité d'Almería. Il donne son nom à la mer d'Alboran, de Gibraltar à Cabo de Gata, dans la partie occidentale de la mer Méditerranée.
Le Conseil de Gouvernement a pris connaissance du début de l'examen, par la Direction du Développement Durable et de l'Environnement, du projet de décret par lequel il sera déclaré Zone de conservation spéciale la place d'importance communautaire Île d'Alborán et son approbation Plan de gestion.
L'île d'Alborán et sa protection
L'île d'Alborán, située dans la mer Méditerranée, est une enclave de valeur écologique extraordinaire et stratégique. Avec seulement 12,29 hectares, l'île, avec son îlot voisin (Islote de las Nubes) et les eaux et fonds marins qui l'entourent, se présente comme un espace clé pour la biodiversité entre la côte d'Almería et celle du Maroc. Ce territoire a été reconnu site naturel en 2003, fait partie du réseau Natura 2000 et figure sur les listes des lieux d'importance communautaire (SIC) et des zones spécialement protégées d'importance pour la Méditerranée (ZEPIM).
L'île d'Alborán abrite des écosystèmes terrestres et marins uniques qui abritent des habitats d'intérêt, tels que récifs et grottes marines immergés ou semi-immergés, classés au titre de la Directive Habitats de l'Union Européenne. Parmi les espèce protégée les espèces de patelles se démarquent Rotule ferruginée et Cymbula Safianatoutes deux en danger d'extinction, et des plantes endémiques comme le pissenlit (Diplotaxie siettienne), le bouton (Anacyclus alboranensis) et l'Alborán azuzón (Senecio alboranicus), dont la diffusion se limite exclusivement à cet espace.
En outre, l'île revêt une importance cruciale pour àvifauneétant inclus dans la directive oiseaux de l'Union européenne. Sa position stratégique en fait un lieu incontournable pour le repos et la reproduction d'espèces comme la Mouette d'Audouin (Larus audouinii), considéré comme un symbole de l'équilibre écologique de la Méditerranée. Pour cette raison, elle a été déclarée Zone de Protection Spéciale pour les Oiseaux (ZPS).
Le projet de décret comprend la déclaration d'une Zone Spéciale de Conservation (ZEC) et l'approbation d'un Plan de gestion indéfiniment. Ce plan, qui sera principal instrument de conservationvise à garantir le maintien ou le rétablissement d’un état de conservation favorable des habitats et des espèces protégés.
Parmi ses principaux axes figurent l'identification des priorités pour conservation et menaces, telles que la pollution et le changement climatique; la mise en œuvre de mesures spécifiques pour restaurer les habitats, contrôler les espèces envahissantes et protéger les zones critiques pour les oiseaux et la flore endémique, et la conception d'un système de suivi et d'évaluation pour garantir le respect des objectifs.
Cette étape renforce le engagement de la Junta de Andalucía dans la conservation de son riche patrimoine naturelqui comprend 311 espaces protégés au sein du Réseau d'espaces naturels protégés d'Andalousie (RENPA). Avec 2,9 millions d'hectares, l'Andalousie est en tête de l'Espagne en termes de superficie allouée à la protection de l'environnement, soulignant son intégration dans le réseau Natura 2000.
Le décret répond également à la lettre de mise en demeure INFR 2015/2003 émise par la Commission européenne, qui appelle les États membres à se conformer à la déclaration de LIC en ZEC dans un certain délai. Ces progrès reflètent la Conformité de l'Andalousie aux normes européennes en matière de biodiversité et de durabilité.
Dans le cadre du processus de traitement, garantira la participation des citoyens à travers des périodes d’information publique et d’audiencedans lequel des contributions et des observations seront recueillies pour enrichir le contenu du plan de gestion. Cette dynamique de collaboration est essentielle pour assurer la transparence et le consensus autour des mesures de conservation proposées.
Importance de la zone protégée d'Alborán
Il convient de rappeler qu'en mai 2017, le Tribunal Supérieur de Justice d'Andalousie a accueilli un recours contentieux-administratif déposé par l'Administration générale de l'État contre le décret 369/2015 et l'ordonnance du 10 août 2015. Ces règlements ont été incorrectement inclus selon le tribunal, le déclaration de la Zone Spéciale de Conservation d'Alborán (SAC).
La controverse était centrée sur la concurrence pour la gestion des habitats marins. L'Administration générale de l'État a fait valoir que, conformément à la loi 42/2007, ces fonctions correspondent à l'État, sauf en cas de continuité écologique entre les écosystèmes terrestres et marins étayée par des preuves scientifiques solides. Cependant, un rapport de l'Institut espagnol d'océanographie a conclu qu'une telle continuité n'était pas justifiée pour Alborán, considérant les limites du Site d'importance communautaire (SIC) comme purement administratives.
Malgré les rapports présentés par le Département de l'Environnement de l'époque, qui incluaient un avis scientifique de l'Université de Malaga, le tribunal a statué que La continuité écologique nécessaire à l’extension de la protection marine n’était pas rigoureusement reconnue..
Par conséquent, l'élaboration du nouveau projet de décret visant à déclarer l'île d'Alborán comme zone spéciale de conservation (ZEC) et à approuver son plan de gestion marque une étape importante. étape importante dans la protection de cette enclave unique. Après la décision du tribunal de 2017, la Junta de Andalucía s'est efforcée de se conformer aux exigences juridiques et scientifiques. Grâce aux progrès réalisés, le projet actuel corrige les lacunes détectées, garantissant que la protection de l'île d'Alborán est validée par des preuves scientifiques et réglementaires. Avec cette initiative, l'Andalousie se positionne comme une référence en matière de gestion durable et responsable de son patrimoine naturel.
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