L'Université d'Alcalá, en collaboration avec le GREFA et l'Université Autonome de Madrid, ont réalisé une étude conjointe qui a révélé que chez 75% des oiseaux étudiés, il y avait restes de fibres artificielles et de microplastiques.
Le la pollution plastique est un problème mondial. La plupart des plastiques finissent dans le milieu naturel en raison de la mauvaise gestion que nous faisons de nos déchets. Les plastiques, une fois dans l’environnement, se dégradent lentement en particules plus petites appelées microplastiques.
Le Les microplastiques sont des particules de plastique inférieures à 5 millimètres.. Leur taille leur permet de se déplacer facilement dans la nature. Actuellement, nous pouvons les considérer comme des polluants presque omniprésents, puisqu’ils sont présents dans de nombreux écosystèmes, y compris dans des endroits reculés. Cependant, c’est dans l’atmosphère que l’on en sait le moins à leur sujet.
Oiseaux avec des microplastiques dans leur corps
La récente étude, publiée dans la revue Ecotoxicology and Environmental Safety, réalisée par des chercheurs de l'Université autonome de Madrid (UAM) et de l'Université d'Alcalá (UAH) et des membres du Groupe pour la réhabilitation de la faune indigène et de son habitat (GREFA ) du réseau EnviroPlaNet, révèle le présence de microplastiques et de fibres artificielles chez deux espèces d’oiseaux abondantes: le martinet commun (Delichon urbicum) et le martinet commun (Apus apus).
L'équipe de recherche a collecté des échantillons d'oiseaux décédés entre 2021 et 2023. À l'aide de diverses techniques, ils ont identifiécaractérisés et quantifiés microplastiques et fibres artificielles présent dans les systèmes digestif et respiratoire des oiseaux.
Les résultats ont indiqué qu'un 75% des oiseaux analysés ont montré la présence de microplastiques. Le polyester était le type de microplastique les plus courantes, représentant 48 % des particules identifiées, suivies par les fibres acryliques (28 %) et le polyéthylène (18 %).
Les auteurs soulignent l'utilité des oiseaux sélectionnés pour cette étude car des bioindicateurs pour surveiller la pollution microplastique dans l’atmosphère. Ces oiseaux passent la majeure partie de leur vie en vol, étant constamment exposés à la pollution atmosphérique.
Leur suivi après leur décès nous donne des informations très utiles sur pollution microplastiquece qui serait autrement impossible à obtenir. Pour obtenir des données comparables, il faudrait un échantillonneur suspendu en permanence à des centaines de mètres au-dessus du sol, ce qui n'est pas pratique.
L'étude conclut que ces oiseaux peuvent fournir des données très précieuses sur la dispersion des microplastiques et des fibres artificielles dans l'atmosphèrecontribuant ainsi à l’évaluation de la pollution plastique dans une perspective One Health (en tenant compte de la santé de l’écosystème, des humains et, comme dans ce cas, des animaux).
Cette évidence est vraiment alarmante, puisque les microplastiques présents chez ces oiseaux, en raison de leurs habitudes de vie, doivent être entrés dans leur organisme dans l'atmosphère, ce qui nous donne une indication claire du très haut niveau de contamination de ces substances dont souffre la planète.
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